S01E07 - Summer edition.
Ce mois-ci : une édition un peu spéciale, vacances obligent. Une news allégée, avec beaucoup de curation. Et un peu (un peu hein) de réflexion.
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“Summer edition.”
Bonjour à toutes et à tous.
L’été est enfin là et, avec lui, les congés.
Je vais vous épargner l’Histoire des congés mais on peut remercier nos aïeux pour ce petit bonheur annuel.
Car oui, désolé chers patrons, mais les congés, c’est le bonheur. Et comme le disait si bien Albert Camus, “il n’y a pas de honte à préférer le bonheur.” Imparable.
Il y a 5 ans, je passais mes vacances au Japon où j’apprenais que les congés s’y limitaient à 2 semaines par an, avec une interdiction (informelle) de poser plus de 3 jours consécutifs. J’adore ce pays mais ils sont complètement flingués avec le travail.
Comment tu fais pour aimer ton travail, et, d’une manière plus générale, la vie, en ne prenant que 10 jours de congés par an ?
Bon, après, je parle du Japon mais en France, c’est pas la joie pour tout le monde non plus puisque “quatre Français sur dix ne partent pas en vacances”.
Toujours bon de se remettre la tête à l’endroit.
Par ici le programme
Ce mois-ci, une édition allégée, vacances obligent avec quand même plein de choses à vous partager. Beaucoup de lectures, de la musique, des podcasts et une carte blanche un peu spéciale.
HOT SUMMER
Le mois de juillet a été très chargé avec :
le lancement d’une mission d’accompagnement sur la communication pour un nouveau client (je vous en dirai plus à la rentrée)
la participation à la rédaction d’une réponse à un appel d’offre pour un très beau projet. Réponse dans le mois… 🤞 🤞 🤞
LES PETITES MAINS
Nous avons fait quelques demandes d’autorisation pour les prochains tournages, notamment à la Poste. On espère pouvoir tourner en septembre 🤞🏻
Sinon, je suis tombé sur une émission sur le réalisateur Frank Capra (que je ne connaissais pas du tout) et j’ai bien aimé ce passage (que j’ai retranscrit) :
Pile-poil dans le thème 😉
MOODERATOR
Si jamais vous pensez vous ennuyer et que la musique vous intéresse, je vous glisse ici les 3 dernières éditions de la newsletter de Mooderator. J’y parle de l’actualité musicale et y fais un peu (beaucoup) de curation :
👉 Edition n°4 : “Mai… the force be with you.” : https://bit.ly/Mooderator-Newsletter-Numero4-Substack
👉 Edition n°5 : “Hey Juuuuuuune.” : https://bit.ly/Mooderator-Newsletter-Numero5-Substack
👉 Edition n°6 : “Summer mood.” : https://bit.ly/Mooderator-Newsletter-Numero6-Substack
Pourquoi nos VACANCES ne seront bientôt plus les MÊMES
Ce mois-ci, une carte blanche spéciale puisqu’elle va largement dépasser le cadre du travail (bien qu’à l’arrivée, on en parlera un petit peu quand même).
Carboné.e.s.
Tout a commencé le 1er jour de mes congés, sur la route de mon Aveyron natale.
Nous sommes quelques jours après le jour du dépassement et quelques jours avant la publication du nouveau rapport du GIEC.
Vu que l’environnement est un sujet qui revient souvent à la maison, nous abordons notre empreinte carbone avec mon épouse, en prévision de nos déplacements à venir (on a des discussions sympas vous avez vu !).
Conclusion : même en étant très sensibilisés au sujet, et plutôt en mode “décroissance” depuis quelques mois, nos efforts sont loin d’être suffisants pour atteindre les 2 tonnes de CO2 (elle est à 6 tonnes, moi à 7) et surtout, partir en vacances, c’est vraiment indispensable bordel de m*****. A quoi bon se casser le c** au boulot sinon ?
Du coup, vu qu’apparemment moi je n’y arrive pas, et qu’après plus mûre réflexion, “finalement l’empreinte carbone personnelle ne pèse pas tant que ça au niveau national”, je me défausse et balance un “c’est à l’Etat de prendre ses responsabilités et de fixer un cap pour réduire drastiquement nos émissions, aussi bien au niveau des ménages que des entreprises”.
Bon, je l’ai pas aussi bien dit mais c’était l’idée.
Moi, j’ai aucun souci avec l’interventionnisme de l’Etat alors pourquoi la France ne montrerait pas l’exemple au monde entier en prenant le bonnes décisions pour “sauver la planète” ?
Oui, je suis naïf.
Entrechoquements.
Le soir-même, 2 lectures viennent s’entrechoquer pour alimenter ma réflexion :
1) cet article de Vice sobrement intitulé “MIT Predicted in 1972 That Society Will Collapse This Century.” (bonnes vibes only chez les Enjalbert hein)
2) cette publication de Pierre Larrouturou :
En ce qui concerne l’article de Vice, ce qui m’a marqué, c’est la conclusion :
“Les meilleures données disponibles suggèrent que ce que nous déciderons au cours des 10 prochaines années déterminera le destin à long terme de la civilisation humaine.”
En ce qui concerne la publication de Pierre Larrouturou, 2 points :
1) le concept d’empreinte carbone personnelle a été démocratisée par une société pétrolière (BP en l’occurrence) afin de détourner l’attention vers la pollution des ménages ;
2) “toute politique visant à uniquement agir sur le facteur de la responsabilité personnelle est vouée à l’échec”.
Exactement ce que je disais l’après-midi même à Madame.
C’est fou non ?
Mais attendez, ce n’est pas fini.
Pas de pitié pour les croissants.
Heureux hasard du destin, j’ai pris connaissance d’une publication de Pablo Servigne qui aborde la 3e partie du rapport du GIEC aujourd’hui (j’ai finalement bien fait de ne pas boucler cette carte blanche hier).
Cette 3e partie du rapport, qui a fuité pour des raisons politiques (tout est expliqué dans le post Facebook de Pablito 🙃), concerne “les moyens de réduire l'influence humaine sur le climat”.
Les solutions au problème quoi.
SPOILER ALERT : “la préservation de l'environnement n'est pas compatible avec la croissance économique”. Autrement dit, le GIEC considèrerait la décroissance comme la clé de l'atténuation du changement climatique.
Ça ne va pas plaire à tout le monde.
Ça ne va pas plaire à grand-monde même…
Bon, maintenant, on peut le dire : EST-CE QUE C’EST PAS UNE INCROYABLE IDEE LE “pas de pitié pour les croissants.” COMME TITRE DE PARTIE ?
Merci.
L’ère de la post-vérité.
Il y’a quelques jours, je suis tombé sur ce fil Twitter qui m’a beaucoup marqué.
Puis, 2 jours après, sur ce tweet-là :
Quand on voit le climat social actuel en France (et partout ailleurs) et la défiance envers la science (je ne parle même pas des dirigeants politiques…), comment peut-on imaginer que les propositions du GIEC seront acceptés ? Comment ne pas donner raison à ce “Debunker des étoiles” ?
Le mouvement des Gilets Jaunes s’est créé sur une étincelle.
Ce que le GIEC propose, c’est d’allumer un grand feu pour brûler tout ce que nous aimons et repartir sur des bases saines.
Logement, énergie, alimentation, transports, consommation, loisirs, travail… tout à revoir.
Cette fois-ci, la base de contestation sera élargie. Industriels, agriculteurs, transporteurs, acteurs du tourisme, financiers, consommateurs.
Tout le monde aura ses raisons d’être climato-sceptique.
Le déni généralisé.
On a tous nos enjeux.
Moi, je veux pouvoir partir en vacances, c’est vraiment indispensable bordel de m*****. A quoi bon se casser le c** au boulot sinon ?
Les vacances du futur.
Les vacances donc.
J’en parlais dans mon introduction.
Pour être franc, je pense que le seul truc qu’il me manquera, ça sera le voyage.
Tout le reste, on a quasiment déjà fait une croix dessus (sur mes 7 tonnes d’empreinte carbone, 3.6 correspondent au transport, dont au moins deux tiers pour mes déplacements professionnels).
Les voyages, ça, ça nous manquera.
Vous avez vu, j’ai presque déjà fait mon deuil.
Comme par hasard, je suis tombé sur un super dossier consacré au tourisme du futur dans le Society du mois de juillet. On y parle de micro-tourisme, de GeoGuessr ou de slow travel.
On y lit aussi les interviews de Rodolphe Christin, sociologue, ou de Benoît Duguay, spécialiste du tourisme numérique.
Voilà quelques passages qui m’ont marqués et sur lesquels il faut que je médite.
Rodolphe Christin, sur l’importance du voyage dans nos sociétés :
“Dans nos société contemporaines, c’est très positif de partir en vacances. Ce n’est pas seulement un repos, mais c’est aussi devenu une manière d’être conforme à ce que la société attend de nous. Quand on ne part pas on est déjà un peu exclu du champs social. […] Au départ, on partait de chez soi pour des raisons thérapeutiques, pour trouver un air plus sain, quelque chose qui allait nous remettre en forme, de soigner certains rhumes.”
Un peu loin, sur l’amour des voyages (“qui prouve à quel point notre vie quotidienne est devenue insupportable”) et “sur les risques d’implosion des sociétés occidentales si on leur interdisait de voyager comme elles l’ont toujours fait” :
“Actuellement se pose une question à laquelle les politiques devront bien répondre, et de manière démocratique : comment on se sert de notre temps libre et comment on le relocalise ? Mon idée, c’est que le modèle de civilisation a complètement dévalorisé l’idée de vivre ce que l’on vit, et c’est pour ça que les envies de voyage sont devenues aussi importantes.”
Sur cette notion de temps libre, cela rejoint un autre enjeu fort. Celui lié à la baisse du temps de travail, qu’il soit voulu (temps partiel & co) ou subi (coucou l’intelligence artificielle). Et qui pourrait effectivement encore plus central si l’on venait à mieux répartir le travail suite à l’abandon de certaines activités comme, au hasard, la construction d’avions.
CONCLUSION
Vous vous dites sûrement que j’en ai fini avec les mauvaises nouvelles. Pas vraiment.
Il existe un truc encore plus flippant : le metaverse.
Je n’avais jamais entendu ce terme avant 2021. Je m’y suis un peu penché quand j’ai entendu que Facebook voulait créer le sien. Et puis j’ai lu cet excellente interview de l’anthropologue Fanny Parise sur ce que pourrait nous réserver le metaverse (il faut ABSOLUMENT que vous le lisiez).
Morceau choisi :
“Actuellement, on a deux scénarios qui dominent. Le premier, c’est celui de l’effondrement technologique. Le second, c’est celui où l’individu, contraint de rester chez lui, devra pousser encore plus loin son utilisation des technologies. Au cours du premier confinement, le numérique a permis une continuité des interactions sociales, de la vie en société. Si des confinements successifs devaient être mis en place dans les années à venir, le virtuel offrira l’opportunité d’une continuité de notre vie en société, de notre quotidien, quand une partie de celui-ci devient impossible dans la vie physique.”
EN BREF, pour ne plus polluer “physiquement” (l’article parle de la pollution numérique), on partira en vacances dans un monde virtuel. Thèse prise très au sérieux par Benoît Duguay (dans Society) car “il faut distinguer le voyage, qui implique un déplacement, et le tourisme, qui peut être numérique, donc immobile.”
Je ne vous cache pas que cette idée a été moyennement accueillie par mon épouse. Sûrement parce que, toujours selon Benoît Duguay, “l’être humain est une créature d’habitudes. Il y a des choses qu’on lui enlèvera jamais. L’envie du voyage en fait partie.”
L’envie du voyage OK, mais les moyens ?
La vérité, c’est que quand mon épouse aura sa micro-ferme maraîchère et que je me serai fait ubériser par une intelligence artificielle, je ne suis pas sûr que nous aurons l’argent et le temps pour voyager.
Et peut-être qu’on sera bien content d’enfiler une paire de lunettes de virtualité réelle pour faire découvrir le Japon à notre fille… ou pas.
NB. Bon, c’est (encore) parti dans tous les sens ce mois-ci mais j’ai déroulé le développement de mes réflexions sur ces sujets, au gré de mes lectures sur les 2 dernières semaines. Et la rédaction de ce billet m’a permis d’éclaircir (si, si) tout ça. A suivre…
Inspirations
Quelques ressources pour approfondir le sujet :
La synthèse de la synthèse du 1er volet du GIEC par Bon Pote
“Climat : les 12 excuses de l’inaction, et comment y répondre”, par Bon Pote
“La crise climatique ? On le savait déjà …”, une vidéo d’archive de 1970 avec René Dumont (entre autres)
Ce calculateur d’empreinte carbone d’Avenir Climatique hyper bien foutu (vous êtes à combien ?)
L’atlas interactif du GIEC qui permet de simuler l’avenir de la planète (je ne vous en dis pas plus)
Ce billet de blog qui vient répondre à la tribune (qui a fait grand bruit) d’un “climato-réaliste” dans les pages Vox du Figaro
Voilà la sélection RADAR de juillet avec mon top 5 du mois.
🌐 Société |👀 👀 👀| “Comment l’intelligence artificielle pourrait bientôt hacker notre monde” (01Net )
🕯️ Energie |👀 👀| “La Chine annonce un réacteur nucléaire au thorium opérationnel d’ici 2030” (Transitions et Energies)
📰 Médias |👀 👀| “Projetée 🔮 : la presse en 2050” (Le Wrap Up de Christian)
🌐 Société |👀 👀| “Les publicitaires cherchent-ils à hacker vos rêves ?” (Siècle Digital)
🕸️ Internet |👀 👀| ”L’algorithme de TikTok est disponible à la vente à d’autres entreprises“ (Siècle Digital)
Le radar fonctionne à plein régime, comme vous pouvez le voir. Et j’ai PLEIN d'articles pour le mois d’août.
TOUT VA Y PASSER.
Le monde des start-up m’inspire à peu près autant d’admiration que de circonspection. Je m’attache malgré tout à suivre ce qui s’y passe pour y identifier les bonnes pratiques, dans l’objectif, pourquoi pas, de les transposer dans le monde des TPE et PME.
Ce mois-ci, pas de thème en particulier mais une petite revue de presse des familles avec quelques articles qui ont attiré mon attention.
MÊME LE SOMMEIL.
Parmi mes newsletters préférées, il y a celle de Marie Dollé qui envoie régulièrement des missives hyper qualitatives sur les tendances tech (mais pas que). Dans l’édition de juillet intitulée “Le futur du travail : a part le télétravail, quoi de neuf ?”, elle aborde quelques tendances plutôt flippantes.
Enfin, flippantes pour moi, mais pas pour les investisseurs a priori.
Son postulat de base : au-delà du télétravail, c’est le cadre horaire qui va être amené à évoluer pour coller aux rythmes circadiens. En gros, pourquoi infliger à tout le monde un bon vieux 9h-18h alors que certains sont plus efficaces le matin tôt, ou le soir tard (ou le matin très très tôt…). Evidemment, je caricature et Marie en parle beaucoup mieux dans son billet, avec notamment un tableau sur les différents types de chronotypes.
BREF.
Parmi les “innovations” qu’elle a détectées, elle parle de la start-up Rise qui a créé une application “qui permet de suivre sa dette de sommeil et comprendre son cycle d'énergie afin d’améliorer ses habitudes quotidiennes”.
Jusque là, tout va (à peu près) bien.
Ca dérape quand Marie nous parle de Greenlight, une société qui a mis en place, auprès des salariés qui le souhaitaient, un concours de santé. Grâce à un “tracker de fitness”, les salariés en question se sont vus proposer un programme de bien-être avec, à la clé, la possibilité de gagner des prix (par exemple, 3 jours gratuits dans un spa) pour celui ou celui qui atteint la meilleure qualité de sommeil en fonction de sa fréquence cardiaque, de son sommeil paradoxal ou de son sommeil profond.
MÊME LES LICENCIEMENTS.
Bon. Je vous cache pas que j’ai prévu une édition spéciale “Amazon” pour le mois de novembre. J’ai déjà une vingtaine de ressources pour une revue de presse dédiée mais je suis obligé de vous partager cette chronique d’Aurélie Jean sur un algorithme de licenciement qu’aurait mis au point la firme “au sourire orange”.
Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir l’article mais, évidemment, c’est sur-flippant. Mais pas vraiment étonnant.
MÊME LE SYSTÈME DE SANTÉ.
Gros dossier (à charge) ce mois-ci dans Libération qui s’en donne à cœur joie sur Doctolib. L’éditorial, en accès libre (“Doctolib, un ogre aux bons soins de la macronie”, ça donne le ton) soulève quelques questions financières et éthiques. Le reste du dossier est disponible en accès payant (mais je peux vous l’envoyer au format PDF si vous le voulez 😉). Là aussi, c’est franchement flippant mais vu que c’est français, ça va, non ?
Non ?
OCCIDENT EXPRESS.
Attention.
Dans la série “On va inventer l’eau tiède”, je demande le Ministre des Transports. Grand défenseur du solutionnisme technologique pour nous sauver de la montée des eaux et de tous les trucs pas cool qu’on nous annonce, Jean-Baptiste Djebbari est aussi un fervent promoteur de la start-up nation et de toutes ses fantastiques innovations.
Dernier exemple en date :
NUL DOUTE QUE CE SERA ACCESSIBLE A TOUS LES BUDGETS.
Et que ça permettra de sauver le monde.
POUR FINIR
Un meme dégoté sur Ndflex qui se passe de commentaire :
Tous les mois, je vous partage 5 coups de coups de cœur. Ca s’appelle “High 5” :
🎧 Podcast | Bon, ce mois-ci, on s’éloigne un peu du domaine du travail mais c’est les vacances non ? Je suis tombé un peu par hasard sur une des séries de l’été par France Inter et j’ai immédiatement adoré parce que… Edouard Baer quoi. “L’affaire Benoît Poelvoorde”, c’est une série de 6 podcasts avec et par Edouard Baer et Jack Souvant.
Le pitch : “Edouard, à la demande d’un producteur de cinéma qui connaît leur lien, entraîne Jack, son ami reporter baroudeur, à la recherche du comédien belge qui vient de s’enfuir d'un tournage parisien et qu’on a signalé dans les rues de Dakar.”
🎵 Musique | Ce mois-ci, je vous partage une pépite à côté de laquelle j’étais passé. J’avais bien entendu et aimé 2/3 morceaux mais le superbe premier album d’Arlo Parks était passé au travers des mailles de mon filet. Il est vraiment superbe et très adapté à la saison.
Et en bonus, la playlist “Supercrush.”, avec les chansons que j’ai préférées depuis le début de l’année. De quoi “chiller” pendant quelques heures.
🎨 Design | Photographe que je suis depuis quelques mois, Marius Sperlich utilise les corps dans des mises en scène très sensuelles. Son travail me rappelle parfois celui de David LaChapelle. C’est coloré, provoc’ et très malin. Si vous voulez en savoir plus sur lui, n’hésitez pas à aller checker cet article.
📺 Carte blanche | Gros, gros, gros coup cœur du mois. Eric Sadin, philosophe “techno-critique”,s’est livré à 2 interviews tout en longueur chez Thinkerview que j’ai découverts ce mois-ci.
Le premier (novembre 2018) traite d’un sujet qui, vous le savez, me tient à cœur : l’intelligence artificielle
Le deuxième (octobre 2020) parle de la déliquescence de notre société (“La fin d’un monde commun”) et fait écho à un interview que j’avais mis dans mon RADAR du mois de mai.
Franchement, c’est passionnant et ça aurait mérité que je prenne des notes. Après, je suis sûrement victime du biais de confirmation et donc pas forcément hyper objectif. Mais j’ai trouvé ses analyses brillantes et je suis curieux d’avoir vos avis.
Petit conseil : n’hésitez pas à espacer l’écoute de ces 2 interviews de quelques jours. J’ai fait un combo en 72 heures et c’est quand même assez lourd (plus de 5 heures au total avec quand même une tendance très forte au “Moi je” qui peut être lourde à la longue).
😄 LOL | Pour finir, un petit meme dégoté sur le mois de juillet qui m’a beaucoup fait rire. Désolé pour mes lecteurs de droite 😅
Tous les mois, j’essaie de faire un petit “dessin” sur un sujet relatif au travail.
Ce mois-ci, j’ai lu un billet de Nicolas Galita dans lequel il parlait d’un concept que je ne connaissais pas : la réserve d’extraversion. Bien que je ne sois pas vraiment extraverti, ce concept (et celui de limite sociale) m’a parlé.
Et il m’a inspiré ce dessin sur la réserve de créativité.
Allez… on se voit le mois prochain hein…
😉
Voilà. C’est tout pour ce mois-ci. Et une fois de plus, c’était sûrement trop.
On se revoit le mois prochain si le cœur vous en dit. Si vous voulez vous abonner, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez partagez ce numéro, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez qu’on travaille ensemble parce que vous trouvez que j’ai plein de bonnes idées (mon book est dispo là), voilà mon mail : monsieur.zaide@gmail.com.
QUI SUIS-JE ?
Romain. 36 ans. Marié et papa d’une petite fille de 3 ans.
Aveyronnais d’origine et Toulousain d’adoption.
Footballeur vétéran et musicien électronique.
Professionnellement, je passe 60% de mon temps à gagner de l’argent grâce à mon job de chargé de comm’ chez DRB et 40% à essayer d’en gagner grâce à mon job de freelance avec La Boîte à Zaide.
SI JE DEVAIS EXPLIQUER MON BOULOT À MA MÈRE
Touche-à-tout, j'aime donner des idées, jouer avec les images et jongler avec les mots. Curieux, créatif et autodidacte, j'accompagne depuis 2 ans différents acteurs dans la valorisation de leurs projets, de leurs produits ou de leurs entreprises pour qu’ils en soient encore plus fiers.
Titulaire d’un Master de la Toulouse Business School et d’une certification d’études politiques à Sciences Po Toulouse, je propose mes services dans divers domaines de la communication :
- Conseil en communication et direction artistique
- Réalisation de vidéos, conception de visuels et rédaction de contenus
- Création d'applications pour smartphones et sites web mobile
- Accompagnement sur les réseaux sociaux et les outils de comm’ numériques
- Veille informationnelle et curation
- Production de supports sonores et musicaux
- Mise en relation aves artistes ou des professionnels de la comm’
POURQUOI BOSSER AVEC MOI ?
Parce que…
- je suis sympa (c'est con, mais ça compte quand on bosse avec des gens)
- je suis curieux de tout et surtout des autres
- je connais bien le monde de l'entreprise (8 ans d'audit, ça aide à comprendre pas mal de choses sur le fonctionnement d'une boîte)
- je passe beaucoup de temps à regarder lire, regarder, écouter le monde qui m'entoure pour m'en inspirer et vous proposer LA bonne idée
- je peux aussi vous mettre en relation avec des professionnels des métiers de la communication et de l'art dans toutes ses formes, grâce à mes différentes expériences culturelles et artistiques.