S01E08 - Comme sur des rotules.
Ce mois-ci : on va parler de l'avenir du travail, d'une reconversion atypique, d'ISR et de green tech. Entre autres !
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Comme sur des rotules.
Vous pensez peut-être que mes doigts ont fourché.
Et bien non.
Ca fait un peu plus de 2 semaines que j’ai repris et c’est déjà le feu.
Les vacances me paraissent déjà bien loin.
Ces moments de lenteur et d’improvisation.
Evanouis.
Plus le temps de prendre le temps.
Retour dans le feu de l’action.
Oui.
Mais avec de nouvelles bonnes résolutions.
Pour moi, la rentrée de septembre est depuis toujours l’occasion de prendre de nouvelles résolutions.
Sûrement plus faciles à tenir que les premières.
12 mois, c’est long. 4 mois, beaucoup moins.
D’ailleurs, un des gros débats de la rentrée a été la semaine de 4 jours (merci Libé).
L’autre, ça a été la “fin” du télétravail.
De quoi alimenter mes réflexions pour ma carte blanche du mois.
Et me faire repenser à ce tweet :
Bref, je ne sais pas trop comment vous envisagez votre rentrée et je ne sais pas trop de quoi vous avez besoin, alors je vous glisse ceci (que j’ai trouvé là) :
Par ici le programme
Au sommaire ce mois-ci :
🔊 quelques (bonnes) news fraîches
🎙️ l’interview d’Yvan Cujious, artiste aux mutiples facettes (et aux multiples carrières)
✒️ une nouvelle carte blanche sur “le futur du travail” (le futur proche hein)
💸 le retour de Simon pour sa rubrique “Money Time”
✏️ un nouveau “dessin” sur la créativité
🔭 la revue de presse du mois avec 5 inspirations détectées sur le mois
🚀 un nouvel épisode de la série “Start Up Nation” sur les green tech
❤️ les coups de cœur du mois
ILLINKS
🙃 BONNE NOUVELLE 🙃 C’était un peu secret mais je peux désormais vous en parler. Voilà quelques semaines que j'accompagne Illinks sur la communication numérique de l'entreprise.
🧠 Concrètement, nous travaillons ensemble sur la création de contenus (rédactionnels, vidéos ou graphiques) destinés au site web et aux réseaux sociaux. Les premières vidéos sont dores et déjà disponibles sur le (nouveau) site web développé par Unique Design. Hâte de vous dévoiler les prochaines ! ✌️
PRIX NOUGARO
🙃 BONNE NOUVELLE bis 🙃 Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, nous avons remporté le marché pour lequel nous avions répondu à un appel d’offre. Nous, c’est l’équipe de Passerelle Productions avec laquelle je me suis associé pour travailler sur l’organisation du Prix Nougaro (anciennement Prix d’écriture Claude Nougaro), un concours artistique destiné aux jeunes historiquement géré par la Région Occitanie et désormais externalisé. Je travaillerai sur la direction artistique de la communication et la coordination de l’organisation du concours que nous aimerions moderniser, aussi bien sur le fond que la forme. A suivre !
“Un Zoom avec Zaide”, c’est un échange qui explore le changement tout en respectant les gestes barrière. Chaque épisode sera l’occasion d’échanger avec des personnes qui ont quitté leur job pour changer de voie, ou créer la leur. Mon objectif : rencontrer des gens comme vous et moi qui ont fait le grand saut, celui du changement, et parfois de l’entreprenariat. Quête de sens ? Désir d’indépendance ? Besoin de défi(s) ? J’aimerais explorer avec mes invités les raisons qui les ont poussés à faire ces choix, et qu’ils me racontent LE jour où ils ont eu le déclic.
“Et d’un coup de trompette plastique, la physique devint musique.”
Dans cet épisode, j’échange avec Yvan Cujious, artiste aux multiples facettes. Après un début de carrière en tant que professeur de physique, il a quitté l’Education Nationale pour se consacrer à 100% à sa passion de toujours : la musique. Et la musique sous toutes ses formes. Tour à tour animateur radio, pianiste, chanteur, directeur artistique, chroniqueur télé, Yvan aime toucher à tout, avec toujours une idée en tête : ne faire que ce qui lui plait. Dire que tout ça est parti d’une trompette en plastique achetée dans un supermarché gersois...
Voilà donc le retour de ma série d’interviews avec 2 versions de l’échange :
1) une vidéo reprenant les meilleurs morceaux de notre échange (35 minutes dont un bonus en toute fin où il nous raconte sa rencontre avec Claude Nougaro - savoureux)
2) un format audio “podcast” qui reprend l’intégralité de notre échange, sans coupure (1h15). Il est en écoute ici :
Tous les mois, j’essaie de faire un petit “dessin” sur un sujet relatif au travail.
Ce mois-ci, comme je vous partage l’interview avec Yvan, j’ai repensé à un débat que nous avions eu il y a quelques années, quand il me soutenait bec et ongles que c’est dans la limite que l’on est le plus créatif.
Je n’étais pas d’accord avec lui à l’époque, mais depuis, j’ai quelque peu changé d’avis. En même temps, y’a que les cons qui… bref, vous connaissez la suite.
Et vous, vous en pensez quoi ?
Pourquoi le FUTUR DU TRAVAIL ne sera pas le même pour tout le monde
Le mois dernier, je vous parlais des “vacances du futur”. Pour équilibrer un peu, et puisque c’est de saison, je vais essayer de parler ce mois-ci du futur du travail.
Personnellement, je trouve cette rentrée vraiment compliquée pour nous, travailleurs (bisous Nathalie Artaud).
Alors que certains (pas moi, j’adore mon boulot Nico hein !) seraient bien restés encore quelques jours / semaines / années en congés, il semblerait que les médias se soient donnés le mot pour nous foutre encore plus les boules avec des tas d’articles ou de reportages sur :
la semaine de 4 jours
la fin du télétravail (comprendre la fin du glandage à la maison).
Tout le monde s’y est mis.
Comme pour nous enfoncer encore un peu plus dans notre dépression post-COVID (oui, il a vraiment bon dos le COVID).
Le futur du travail
Un autre sujet très à la mode depuis quelques semaines, c’est LE FUTUR DU TRAVAIL. Tout le monde y va de son article pour nous préparer à :
plus de télétravail (pour ceux qui peuvent en faire)
OU
moins de travail (pour ceux qui ne peuvent pas en faire)
Comme d’hab avec moi, c’est blanc ou noir.
Mais on va creuser ça.
Plus de télétravail
Microsoft vient de livrer une étude (très intéressante) qui parle de travail hybride, un changement d’organisation qui permettra donc à quelques happy few d’avoir plus de temps de travail à domicile. Pourquoi ? Pour améliorer le bien être des salariés. Comment ? En leur permettant de gagner du temps notamment dans les transports (77%), d’avoir plus de flexibilité (75%) et de réduire ses dépenses (48%).
L’étude parle carrément d’un nouveau contrat social, dans lequel les managers auront un rôle (encore) plus important : “c’est en partie eux qui feront que les employés se sentent bien, ou non”. Des employés perdus, comme le montre cette étude du Centre Inffo de février 2021 dans laquelle on lit que 47 % des actifs français sont en pleine reconversion ou envisagent de le faire.
47%.
« En apprenant à travailler différemment au cours des 18 derniers mois, les employés ont repensé non seulement comment, quand et où ils travaillent, mais aussi pourquoi », ajoute Microsoft.
Et dans ce contexte, si les entreprises veulent garder leurs “talents” (le terme utilisé pour parler des travailleurs dans les RH depuis quelques années), le travail hybride sera la norme. Enfin, pour certains.
Moins de travail
Selon une étude de 2019 de l’Observatoire des Inégalités, les cadres et les CSP+ en général sont sur-représentés dans les grand médias (fictions et programmes d’informations), ils occupent 74% du temps d’antenne mesurée alors qu’ils représentent 9% de la population totale (merci Usul et Ostpolitik).
Autrement dit : on parle BEAUCOUP de télétravail, mais ça ne concerne qu’une minorité. Les fameux happy few.
Ce papier d’Usbek & Rica sur les journées de 5 heures le dit d’ailleurs très bien : “ces différentes expérimentations mettent également en lumière l’écart entre les salariés surdiplômés, qui disposent de toutes les armes pour négocier un aménagement de leur temps de travail, et ceux pour qui celui-ci reste le reflet d’un rapport de forces qui leur est défavorable. L’ubérisation de certaines professions, qui a entraîné le retour massif du travail à la tâche, en est un exemple éloquent.”
Autrement dit : pendant qu’on se pignole depuis des semaines avec nos débats sur le télétravail, y’en a beaucoup qui galèrent sévère.
Et ils galèrent tellement sévère que certains réfléchissent à comment les remplacer. Le mois dernier, c’est Elon Musk qui parlait de révolutionner la robotique avec un robot ouvrier : le Tesla Bot, un robot ouvrier”. Rien de neuf sous le soleil me direz vous. Pas totalement, car Musk a profité de cette sortie médiatique pour expliquer que “ce robot sera capable d'accomplir les tâches que les hommes ont le moins envie de réaliser et aura un impact profond sur l'économie.”
Pour les travaux physiques et éprouvants pouvant être accomplis par des robots, “il sera impossible d'éviter la question du salaire universel à l'avenir” (Benoît Hamon appréciera).
Pour finir
Cette question du revenu universel, elle revient de plus en plus souvent.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette idée n’a pas été théorisée par les gauchistes. Enfin, un des premiers à y avoir pensé est Milton Friedman (pas vraiment un copain de Nathalie Artaud), sous la forme d’un Impôt négatif sur le revenu.
Beaucoup (de gauchistes) pensent d’ailleurs que ce n’est pas une bonne solution. C’est le cas de David Cayla (qui fait partie des Economistes Atterrés). C’est aussi le cas de Daniel Susskind qui pense aussi que l’on doit se préparer à un futur sans travail.
“Nous devons réfléchir beaucoup plus attentivement à cette relation entre le travail et le sens. Aux Etats-Unis, près de 70 % des travailleurs se sentent désengagés de leur travail et n'y trouvent pas de sens. Un revenu de base pourrait donc être approprié. L'Etat pourrait jouer un rôle plus important en la matière, en façonnant en quelque sorte nos vies non professionnelles. Il existe aujourd'hui toute une série de politiques publiques structurées autour du marché de l'emploi. En matière de loisirs (sport, culture, médias, numérique…), force est de constater que c'est plus aléatoire et plus épars. Autre point : nous disposons du temps surtout à la fin de notre vie professionnelle, à la retraite. Nous pourrions raisonnablement imaginer un monde où les gens demandent du temps à différents moments de leur vie pour s'occuper d'un enfant, d'un parent ou pour faire une pause, se ressourcer pour penser à la prochaine étape.”
CONCLUSION
Le futur du travail, c’est donc un futur sans travail.
Et même pour les cadres.
Faire du télétravail, c’est bien. Mais si un métier est télétravaillable à 100%, il devient “délocalisable”.
Selon la Coface, 160 millions d’emplois sont menacés au Nord et 330 millions de salariés du Sud sont prêts à les assumer.
“Il est pas si loin que ça le bureau en fait !”
BONUS : avant de vous laisser, je vous glisse ce meme dégoté sur Ndflex qui me fait vraiment beaucoup rire, car il résume bien les raisons qui rendent les employeurs frileux sur le télétravail, qu’ils soient de gauche, de droite, autoritaires ou libertaires :
Inspirations
5 excellentes ressources pour approfondir le sujet :
l’émission “Le débat de midi” de France Inter sur le thème “Travailler moins : la clef du bonheur ?”
cet excellent et très complet interview de David Cayla sur le revenu universel (must read)
ce billet de Suzy Canivenc sur la “Coopération au travail : la machine à café ne fait pas tout !”
cette newsletter de 15marches sur “Que perd-on réellement quand on ne va plus au boulot ?”
cet épisode vidéo de “Ouvrez les guillemets” sur les conséquences du confinement sur notre santé mentale et cet épisode sur le télétravail 👇
Ancien analyste financier passé par l’EDHEC et l’ESCP, Simon Escoubé a créé en 2012 LSTP, son cabinet de gestion de patrimoine. Au-delà de sa passion pour les courbes qui descendent et qui montent (surtout pour celles qui montent d’ailleurs), il adore jouer au foot, lire des BD et écrire des billets (il préfère lire des BD quand même). Je lui ai proposé de venir faire ici tous les mois un petit billet sur un thème relatif à la finance (manière que vous puissiez frimer à la machine à café).
Après une pause bien méritée, le voilà de retour avec le 1er numéro d’une série sur un sujet qui m’intéresse beaucoup : l’investissement socialement responsable. Et pour l’occasion, il nous a préparé un meme fait maison.
ISR #1
Aujourd’hui nous allons parler finance responsable. Une fois n’est pas coutume je tiens à préciser que mes avis n’engagent que moi.
La finance responsable, c’est comme le growth hacking : tous les pros en parlent, tous les pros en font, chacun le fait à sa sauce et le grand public n’y pipe rien. Moi-même ça me dépasse totalement (le growth hacking, pas la finance responsable hein)
Déblayons le terrain en parcourant quelques acronymes et labels :
ISR (en anglais SRI)pour Investissement Socialement Responsable. Selon les initiales du machin, on ne devrait parler que de la responsabilité de l’entreprise vis-à-vis de ses salariés et de ses clients/fournisseurs. Au départ l’ISR c’était payer correctement ses salariés, les associer aux succès de votre entreprise, ne pas exploiter vos fournisseurs et puis basta. La notion environnementale ne s’est rajoutée qu’ultérieurement.
ESG (en anglais ESG) pour Environnement, Sociaux et Gouvernance, 3 critères d’analyse extra-financière. Là on est un peu plus cohérent en termes de sémantique.
La feinte, accrochez-vous, c’est que les critères ESG servent aux gérants de fonds pour postuler auprès du Ministère de l’Economie pour obtenir un label, qui s’appelle … le label ISR. Oui je sais c’est mal fait mais souvenez vous que nous sommes en France hein !
Et comme en France on aime bien (faire ch…) compliquer les choses, le Ministère de la transition Ecologique délivre lui aussi son label, Greenfin, qui « s’adresse aux acteurs financiers qui agissent au service du bien commun grâce à des pratiques transparentes et durables ».
Ces jolis labels ministériels sont en cours de remplacement suite à l’entrée en application du règlement SFDR (pour Sustainable Finance Disclosure Regulation - Règlement sur la Finance Durable), qui va classer les fonds en trois catégories : les fonds pour qui les critères ESG sont déterminants, les fonds pour qui ces critères sont consultés, et ceux qui s’en battent le steak (y’a pas de mal hein, j’y reviendrai plus tard).
Côté privé, vous avez Finansol qui étudie le côté solidaire, les Acteurs de la Finance Responsable, association transverse de professionnels concernés, et mon petit chouchou B-Corp, label international qui étudie l’impact de l’entreprise dans son ensemble.
Chers lecteurs, je vous laisse digérer tout cela et affuter vos questions, je reviens la prochaine fois avec mes convictions et mes états d’âme sur ce sujet.
Le monde des start-up* m’inspire à peu près autant d’admiration que de circonspection. Je m’attache malgré tout à suivre ce qui s’y passe pour y identifier les bonnes pratiques, dans l’objectif, pourquoi pas, de les transposer dans le monde des TPE et PME.
One two tree. (Partie 1)
Ca fait looooooooooogtemps que je mets des articles de côté sur le sujet (et que j’avais ce FANTASTIQUE titre en tête). Quand Simon m’a dit qu’il voulait proposer un billet sur le label ISR, je me suis dit que c’était le bon moment pour parler de la “Green Tech”. Et comme lui, je vais feuilletonner sur plusieurs épisodes. Et pour une fois, je vais être sympa. Ou presque.
ECOTREE
A la base, c’est cette publication sponsorisée qui m’a donné envie d’écrire sur le sujet :
Je connaissais EcoTree avant de voir cette publicité sur Facebook (ce qui prouve que Facebook me connaît bien…). J’avais été sur leur site 2-3 fois pour voir ce qu’ils avaient à proposer et étais tombé sur cet article : “EcoTree, la start-up qui vend des arbres pour sauver les forêts”. Ca a de la gueule pas vrai ?
En gros, ils proposent donc d’acheter des arbres dans des forêts (à l’abandon) qu’ils remettent en état. Le tout en alliant développement durable et rentabilité. Carrément.
A priori, développement durable et rentabilité ça colle pas vraiment mais planter des arbres, c’est à la mode, et ça peut pas faire de mal (quoique… je vous conseille la lecture du n°2 d’Epsiloon sur le sujet).
Les arbres disponibles à la vente sont variés et le système est bien huilé. Pour chaque investissement, EcoTree estime un volume de CO2 absorbé et un gain brut (espéré) qui correspond en fait au bois qui sera exploité lorsque l’arbre sera arrivé à maturité (et découpé). Le rendement annuel correspond lui à la croissance des arbres, soit 2%. Mouais. J’aime vraiment pas cette idée de rendement pour un arbre. Bref.
Quand les fondateurs sont interrogés sur le greenwashing et sur le fait que des entreprises polluantes puissent utiliser EcoTree comme caution écolo (“regardez, on plante des arbres pour compenser notre empreinte carbone !”), leur réponse est sans fard : “cet argent va à 100% dans la nature, dans la biodiversité, il vient redynamiser d'anciennes terres agricoles. Plus j'ai d'investisseurs, quels qu'ils soient -et c'est pas à moi de les juger- plus je vais créer un puits de carbone additionnel, c'est ça mon objectif." Imparable.
Mais plutôt marrant quand on sait que l’autre nom d’EcoTree, c’est Painitgreen (littéralement “peins le en vert”) !
Une entreprise qui rachète des forêts pour y planter des arbres qu’elle revend pour en exploiter le bois. Une entreprise qui est agréée par l’AMF et qui promet rentabilité ET développement durable. Une entreprise dont le 2e nom est “Peins le en vert” (c’est soit génial de second degré soit cynique). Une entreprise qui fait des campagnes de publicité sur Facebook pour vendre des arbres (et gagner de l’argent puisque c’est sur les arbres que l’entreprise se rémunère).
Je ne sais pas quoi en penser. Et vous ?
VITEUF
Viteuf, petite revue de presse avec 2/3 trucs qui m’ont bien gonflé ce mois-ci.
🏝️ Pour commencer, je suis obligé de parler de cette info selon laquelle quelques milliardaires (dont Larry Page, le cofondateur de Google) se préparent tranquillement pour la fin du monde en investissant (dans) la Nouvelle-Zélande. Franchement, je préférais encore l’idée (plus risquée) selon laquelle ils tentaient de fuir le bordel qu’ils ont mis en allant sur une autre planète mais…
🗳️ On en parlait le mois dernier… le solutionnisme technologique est à la mode car il très pratique : on ne se remet pas trop en question et on croise fort les doigts pour qu’une innovation géniale nous sorte du merdier dans lequel on est (le changement climatique, mais pas seulement). Les auteurs de la géniale newsletter TechTrash évoquent le fait que le gouvernement actuel pense que la démocratie et plus précisément la participation électorale (ou encore plus précisément l’abstention) pourrait être sauvée par le progrès… et notamment grâce au vote électronique par Internet. Mais les auteurs n'ont pas l'air vraiment d'accord avec ça... Dommage, car de plus en plus de français font confiance à la Tech pour sauver le monde.
💀 Enfin, forcément, je vais vous parler de mon ami Jeff Bezos qui ne passe pas un mois sans se faire remarquer par mon radar à connards. Son dernier délire, qui est quand même, me semble-t-il, la quête ultime de l’homme (et en particulier de l’homme riche) : l’immortalité. Je vous conseille la lecture de cet article qui raconte comment “plusieurs milliardaires se sont associés pour créer une start-up qui mise sur la reprogrammation cellulaire afin d’atteindre l’immortalité”. Et tout ça pour le bien de l’humanité. Evidemment.
*AU FAIT, C’EST QUOI UNE START-UP ?
Je me suis toujours demandé ce qu’était une start-up. J’ai enfin trouvé une définition assez claire dans cet article de Slate : “Plutôt que de vanter ses résultats réels, comme le ferait une entreprise classique, une start-up met en avant son potentiel: une idée de produit ou la création ex nihilo d'un marché encore inexistant. Pour mettre ces idées en pratique, une start-up a besoin d'investissements importants, qui supposent un équilibre et des profits dans un avenir plus ou moins défini. La profitabilité peut mettre très longtemps à arriver – c'est pourquoi Uber n'a jamais gagné un centime.”
Voilà la sélection RADAR d’août avec mon top 5 du mois.
👩💻 Technologie |👀 👀 👀| “Amazon will pay you $10 in credit for your palm print biometrics” (Tech Crunch) 👉 https://bit.ly/Amazon-Palms-TechCrunch
🌍 Environnement |👀 👀| “Une immense zone hypoxique dans l’océan Pacifique inquiète les biologistes marins” (Trust My Science) 👉 https://bit.ly/ZoneHypoxique-TMS
🌐 Société |👀 👀 👀|“Ce qui m’inquiète, c’est que le metaverse soit préempté par des entreprises” (Libération) 👉 https://bit.ly/Metaverse-Futur-Libe
🧲 Marketing |👀 👀| “SpaceX va lancer des satellites publicitaires et vous pourrez acheter de la pub avec des Dogecoin” (Tom’s Guide) 👉 https://bit.ly/SpaceX-Pubs-TG
🌍 Environnement |👀 👀| “Le dessalement de l'eau vient peut-être de faire un grand pas” (Korii) 👉 https://bit.ly/Dessalement-Eau-Korii
Tous les mois, je vous partagerai 5 coups de coups de cœur. Ca s’appellera “High 5” :
📰 Billet | La lecture indispensable du mois. Un billet que j’aurais aimé écrire. C’est bien écrit, c’est documenté et sans parti pris. Et sur un sujet qui me tient à cœur.
BONUS : en complément, je vous glisse cette analyse très intéressant de Flint : “la France est-elle si malheureuse ?”.
📰 Newsletter | Ce mois-ci, je vous parle d’une newsletter que j’ai découvert il y a quelques semaines et qui est rentrée dans mon top 10. Proposée par Laura Bokobza, Business Sparring Partner, cette newsletter hebdomadaire est une source d’informations au top sur le business, le marketing et la tech. Pour vous donner un aperçu de ce que ça donne, je vous conseille ce numéro. Pour vous y abonner, c’est par ici.
📖 Livre | Je lis beaucoup toute l’année, mais rarement des livres. Ces vacances (et un accès restreint à Internet 😱😱😱) ont été l’occasion de bouquiner et d’enfin lire “King Kong Théorie”, génial essai de Virginie Despentes. La lecture de “King Kong Théorie” (qui est sorti bien avant la trilogie “Vernon Subutex” que j’avais adoré) devrait être rendue obligatoire à l’école (ça ne plairait sûrement pas à tout le monde…). L’écriture de Despentes arrache tout sur son passage et ça fait du bien de lire des mots forts sur des sujets qui le sont tout autant : la domination masculine, et, au fond, la domination tout court. Un bon boup de poing dans les burnes.
🎵 Musique| Petit (gros) coup de cœur : “Loving in stereo”, le nouvel album de Jungle. Si vous pensez que vous ne connaissez pas Jungle, détrompez-vous. Vous connaissez peut-être ce morceau ou celui-ci. Quoiqu’il en soit, je vous ai préparé un petit best-of avec mes chansons préférées. Parfaite pour l’été. Vu que l’on est en septembre, y’a plus qu’à espérer l’été indien pour en profiter encore quelques semaines.
🎁 | BONUS | 😄 LOL | Tweet TRES couillu. Mais génial.
… ma dernière carte blanche sur l’empreinte carbone personnelle (qui m’a valu quelques messages, plus ou moins bienveillants), voilà quelques ressources complémentaires :
ce podcast de l’équipe de The Shift Projet sur l’avenir de l’aviation (je vous conseille aussi celui-ci sur la Convention citoyenne) :
ce billet de Clément Jeanneau sur la nécessité d’intégrer de la pédagogie dans la défense de l’environnement
cet article sur les déconvenues qui nous attendent du côté des assurances
enfin, pour celles ou ceux qui ont été déprimés par ma carte blanche, cet article de Psychologies sur l’exo-anxiété (et la solastalgie)
Voilà. C’est tout pour ce mois-ci.
Pour l’instant, c’est beaucoup “moi, moi, moi” mais j’aimerais beaucoup inviter d’autres personnes ici (comme Simon par exemple) pour des cartes blanches par exemple (l’invitation est lancée !).
On se revoit le mois prochain si le cœur vous en dit. Si vous voulez vous abonner, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez partagez ce numéro, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez qu’on travaille ensemble parce que vous trouvez que j’ai plein de bonnes idées (mon book est dispo là), voilà mon mail : monsieur.zaide@gmail.com .
QUI SUIS-JE ?
Romain. 36 ans. Marié et papa d’une petite fille de 4 ans.
Aveyronnais d’origine et Toulousain d’adoption.
Footballeur vétéran et musicien électronique.
Professionnellement, je passe 60% de mon temps à gagner de l’argent grâce à mon job de chargé de comm’ chez DRB et 40% à essayer d’en gagner grâce à mon job de freelance avec La Boîte à Zaide.
SI JE DEVAIS EXPLIQUER MON BOULOT À MA MÈRE
Touche-à-tout, j'aime donner des idées, jouer avec les images et jongler avec les mots. Curieux, créatif et autodidacte, j'accompagne depuis 2 ans différents acteurs dans la valorisation de leurs projets, de leurs produits ou de leurs entreprises pour qu’ils en soient encore plus fiers.
Titulaire d’un Master de la Toulouse Business School et d’une certification d’études politiques à Sciences Po Toulouse, je propose mes services dans divers domaines de la communication :
- Conseil en communication et direction artistique
- Réalisation de vidéos, conception de visuels et rédaction de contenus
- Création d'applications pour smartphones et sites web mobile
- Accompagnement sur les réseaux sociaux et les outils de comm’ numériques
- Veille informationnelle et curation
- Production de supports sonores et musicaux
- Mise en relation aves artistes ou des professionnels de la comm’
POURQUOI BOSSER AVEC MOI ?
Parce que…
- je suis sympa (c'est con, mais ça compte quand on bosse avec des gens)
- je suis curieux de tout et surtout des autres
- je connais bien le monde de l'entreprise (8 ans d'audit, ça aide à comprendre pas mal de choses sur le fonctionnement d'une boîte)
- je passe beaucoup de temps à regarder lire, regarder, écouter le monde qui m'entoure pour m'en inspirer et vous proposer LA bonne idée
- je peux aussi vous mettre en relation avec des professionnels des métiers de la communication et de l'art dans toutes ses formes, grâce à mes différentes expériences culturelles et artistiques.