S01E03 - Go, go, go, it’s your birthday
Ce mois-ci : on parle de finance responsable (oui, oui), de l'importance des "like" pour le business, de ce génie de Maslow, d'ubérisation et comme à chaque fois, de plein d'autres choses.
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“Go, go, go, it’s your birthday.”
Ce mois-ci, nous avons plusieurs anniversaires à fêter.
Déjà, le mien, puisque j’ai soufflé mes 36 bougies le 6 mars.
Comme chaque année, ça m’a valu quelques heures d’introspection sur le sens de la vie. Puis j’ai rouvert Twitter et l’indignation a repris le dessus.
En mars, on a aussi soufflé la première bougie du monde d’après.
Un monde que certains d’entre nous attendaient avec impatience.
Bon, on est un peu déçu.
En même temps, on partait de loin. Ça a commencé dans une ambiance apocalyptique.
Du PQ partout. Ou nulle part. Ça dépendait des priorités de chacun.
Car oui, il y a un an, on se retrouvait dépourvu. D’à peu près tout. Et même (surtout ?) de bon sens.
De retour en bas de la pyramide de Maslow.
Back to the basics : respirer, manger, boire (de l’eau), dormir, faire l’amour (si, si, Maslow l’a dit ça aussi).
Plus question de faire la fine bouche.
J’en suis arrivé à apprécier un bout de “Caprice des Dieux” comme si c’était du brie à la truffe. Avec la dernière Cracotte du paquet, cela va de soi (“et non Margaux, je ne te donnerai pas cette Cracotte !”).
Un an après, on remet ça.
Enfin, ils remettent ça.
Le moral fait le yo-yo.
On profite des hauts pour lancer des choses.
Et quand on est dans le dur, on va sur Giphy pour trouver un GIF qui nous redonnera le sourire.
Par ici le programme
Au sommaire ce mois-ci :
une nouvelle carte blanche où je vais sûrement encore trop parler de moi (mais en parlant de moi, j’espère secrètement parler des autres 💖)
quelques news fraîches
l’interview de Simon Escoubé (oui, oui, l’auteur de la rubrique “Money time”) qui a accepté de venir nous parler de son parcours professionnel
un petit dessin maison sur la pyramide de Maslow justement
quelques coups de cœur du mois, avec notamment une lecture que je vous conseille très très chaudement (la meilleure depuis des semaines !).
Bon, déjà, bienvenue aux nouveaux abonné(e)s qui se sont inscrits le mois dernier à la newsletter. Ça me fait évidemment plaisir et ça me colle encore plus de pression. J’en profite d’ailleurs pour vous dire que la newsletter a été intégrée dans la liste des “meilleures newsletters francophones” répertoriée par la French Stack.
LA VIE DE FREELANCE
La vie de freelance, que je découvre, est faite de hauts et de bas. Des hauts et des bas qui correspondent souvent à la signature (ou pas) de contrats. Le mois de mars a été très chargé à ce niveau-là avec :
une réponse négative pour une mission de curation musicale (SNIF)
la validation d’un super projet d’interviews sur lequel je vais intervenir sur la partie journalistique, vidéo et web design (YOUHOU !)
En parallèle, j’ai refusé une mission. Oui, j’ai refusé une mission et si j’en parle ici, c’est pour vous partager le conseil éclairé que l’on m’a donné : “Ne travaille qu’avec des gens qui sont venus te chercher pour “ta touche””. Ca m’a beaucoup parlé, mais évidemment, peut-être que je ne pourrai pas me permettre indéfiniment de faire la fine bouche.
Quoiqu’il arrive, le travail mené depuis 2 ans semble payer puisqu’il me permet de postuler sur des missions qui auraient été inaccessibles sans la création de mes side-projects. Comme cet appel à candidature auquel j’ai répondu, pour un studio de newsletter. A suivre…
LF4A
Voilà les premières images des recherches graphiques que j’ai réalisées pour la création de l’univers visuel du projet de micro-ferme de mon épouse (nom de code LF4A). Un début de travail sur la charte graphique et les gradients de couleurs :
D’ailleurs, si vous voulez participer à l’étude de besoins que Laure vient de lancer, c’est par ici (5 minutes sont suffisantes pour remplir le questionnaire).
MOODERATOR
Pour la 2e édition de “Les News de Mooderator”, nous avons présenté un nouveau concept de vidéo de décryptage musical que l’on a appelé “Déconstruction_”. Je suis très content d’avoir contribué à la direction artistique du projet. Si le cœur vous en dit, le premier épisode, animé par Heyes et consacré à “Harder, Better, Faster, Stronger” des Daft Punk, est ici.
Pour fêter mon anniversaire, je vous offre des cadeaux. Elle est pas belle la vie ?
Plus sérieusement, cela fait maintenant plusieurs mois que je crée des visuels abstraits pour mon compte Instagram et que l’on me demande d’en faire des fonds d’écran pour téléphone.
Voilà donc une première sélection de “wallpapers”, disponible ici, dans la rubrique “Cadeaux”.
“Un Zoom avec Zaide”, c’est un échange qui explore le changement tout en respectant les gestes barrière. Chaque épisode sera l’occasion d’échanger avec des personnes qui ont quitté leur job pour changer de voie, ou créer la leur. Mon objectif : rencontrer des gens comme vous et moi qui ont fait le grand saut, celui du changement, et parfois de l’entreprenariat. Quête de sens ? Désir d’indépendance ? Besoin de défi(s) ? J’aimerais explorer avec mes invités les raisons qui les ont poussés à faire ces choix, et qu’ils me racontent LE jour où ils ont eu le déclic.
“Conseiller financier du monde d’après”
Dans cet épisode, j’échange avec Simon Escoubé, un conseiller en gestion de patrimoine pas comme les autres. Après plusieurs expériences dans le monde de la finance, il a décidé de reprendre les études à 29 ans pour se former à la gestion de patrimoine. Dans cet échange, il nous raconte son parcours et la création de LSTP, la première entreprise à mission dans son secteur. Il évoque les différents obstacles rencontrés tout au long de sa carrière, obstacles qui ont façonné la construction d'une entreprise au fonctionnement unique. Bienvenue dans ce nouvel épisode de “Un Zoom avec Zaide”.
Voilà la version vidéo reprenant les meilleurs morceaux de notre échange, disponible sur Vimeo :
Et voilà le format audio “podcast” qui reprend l’intégralité de notre échange, sans coupure, disponible sur la page Substack Podcast dédiée à la série “Un Zoom avec Zaide” 👉 https://unzoomaveczaide.substack.com/p/episode-3
Je suis très heureux d’avoir reçu Simon dans cette série et je le remercie d’avoir abordé autant de sujets avec humour, transparence et humilité. La version vidéo est déjà très dense (quasiment une heure) mais si vous avez un trajet de 2 heures en voiture, n’hésitez pas à lancer la version podcast audio car Simon y approfondit certains thèmes très intéressants 😉
Tous les mois, j’essaie de faire un petit “dessin” sur un sujet relatif au travail. Ce mois-ci, une idée que j’ai en tête depuis quelques mois et qui fait écho à l’introduction :
“Esclave de la pyramide de Maslow”
La théorie de la pyramide des besoins ou pyramide de Maslow date des années 1940. Bien que critiquée, elle m’avait marquée quand on me l’avait enseignée au lycée et je dois dire que je me sens souvent prisonnier de cette envie de grimper tout là-haut. Heureusement, certains événements de la vie nous rappellent parfois l’essentiel et nous ramènent les pieds sur terre.
Pourquoi c’est important que MES AMIS (et mon épouse) LIKENT mes posts sur les réseaux sociaux
Derrière ce titre qui paraît complètement puéril se cache un vrai enjeu pour bon nombre d’entrepreneurs (et artistes) actuellement.
“- Ma puce, t’as liké mon dernier post ?
- Euh…. non… tu parles duquel ?
- Mon dernier post, pour la newsletter !”
Ça, c’est un samedi matin ordinaire chez les Enjalbert. Derrière ce dialogue a priori absurde et futile se cache un vrai enjeu pour le micro-entrepreneur que je suis. Car oui, à l’heure où j’ambitionne de vivre de mes activités de freelance, les réseaux sociaux sont devenus centraux dans mon développement professionnel.
Oui, vous avez bien lu.
Dans mon développement professionnel.
Un problème d’égo, mais pas que
Alors oui, évidemment, un 👍 (ou mieux encore un ❤️), c’est un petit shoot de dopamine pour mon cerveau et un petit boost pour mon égo.
Ça, c’est dit.
Mais l’essentiel n’est pas là.
En 2021, penser que liker le post d’un copain, c’est “juste” lui faire un câlin virtuel, c’est ne pas comprendre comment fonctionnent les réseaux sociaux. Et ne pas comprendre leur centralité dans le “business”, même les “petits business” des “copains”.
Pourquoi il faut liker (et/ou commenter et/ou partager) ?
Si on veut faire simple, on va dire que quand vous likez ou commentez un post, ça envoie un signal à l’algorithme de LinkedIn (ou Facebook, ou Insta) du genre “ah, le post génère un intérêt auprès des gens qui le voient, on va le mettre en avant pour que d’autres le voient”.
Alors évidemment, je simplifie beaucoup et, si ça vous intéresse, il y’a ce super article très détaillé sur le fonctionnement de l’algorithme de Facebook.
Mais en gros, sur Facebook, plus vous likez (vite) le post d’un copain, plus il sera vu par SON réseau. Et sur LinkedIn, plus vous likez (très vite) le post d’un copain, plus il sera vu par son réseau mais également par VOTRE réseau. Et ça, ça change beaucoup de choses.
Et ça explique aussi sûrement un peu pourquoi certaines personnes n’aiment pas trop liker les posts des autres…
Car oui, on peut très bien imaginer que certains n’ont pas trop envie de mettre en avant les copains (et au fond, c’est pas très grave MAIS ÇA SE VOIT BORDEL).
Franchement, je comprends que ça soit relou de voir défiler des posts d’auto-promotion/congratulation/fellation en permanence.
Mais LinkedIn, à la base, c’est un réseau professionnel.
Fait pour se vendre. Oooooooooooooooooooooh.
Et fait pour vendre. Bouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh.
Je connais un gars qui vend des gros camions grâce à LinkedIn
Oui, vous avez bien lu.
Cet ami vend du matériel industriel (traitement de déchets entre autres). Donc pas des camions à 25 000 balles. Et sa stratégie commerciale se base aujourd’hui en grande partie sur les réseaux sociaux. Une jolie photo, un partage et 2/3 likes qui vont bien, et c’est un client potentiel qui voit le camion dont il rêvait apparaître dans son fil d’actualité grâce à la magie algorithmique. Un message. Un coup de fil. Un rendez-vous. Un chèque. BIM.
Vendre grâce aux réseaux sociaux, y’a des personnes qui en font leur métier (on appelle ça des social sellers).
Y’a d’autres personnes qui basent tout leur business dessus (on appelle ça du growth hacking et ça mériterait bien une nouvelle carte blanche).
Et y’en a d’autres qui essaient de tirer leur épingle du jeu.
Par exemple, un consultant en M&A que je connais qui a vu le trafic sur son site web exploser suite à… un commentaire bien senti laissé sous un post de Grégoire Gambatto (qui est un peu le boss de fin du LinkedIn game).
Ou cet Alexis Desjardins que je ne connaissais pas qui apparaît dans mon feed avec ce post :
Non, je n’ai pas regardé la vidéo mais j’en ai eu très envie.
Et oui, on peut vendre absolument TOUT sur LinkedIn.
Pieds et poings liés
Pourquoi LinkedIn, et les réseaux sociaux d’une manière générale, sont-il devenus si importants pour le monde des affaires ?
J’ai une réponse (non scientifiquement prouvée alors vous en faites ce que vous voulez) : le temps de cerveau disponible (historiquement centré sur la télévision) bascule sur le web (la part grandissante des budgets “pub en ligne” captés par Google et Facebook en atteste).
Et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle pour nous (petits entrepreneurs ou artistes) car avant, c’était plutôt très compliqué pour l’agence de comm’ du coin (ou ton copain guitariste) de se payer un spot publicitaire sur TF1.
Problème : tout le monde (moi y compris) axe son développement sur les réseaux sociaux.
Conséquences :
ça dénature l’essence-même des réseaux sociaux qui deviennent des nids à publicités et/ou à auto-promotions
ça crée un embouteillage de publications sur les réseaux sociaux, ce qui pousse ces derniers à
faire payer (ceux qui le peuvent) pour être visibles
mettre en place des algorithmes pour favoriser les contenus qui ont réellement leur place sur le réseau
Nous voilà piégés dans un cercle vicieux (enfin vicieux pour nous hein, parce que côté Facebook, c‘est 💰💰💰).
Pour finir
J’ai découvert ce mois-ci l’existence d’un concept sociologique qui répond à une question que je me pose souvent : que font tous ces gens qui sont sur les réseaux sociaux et qui ne postent RIEN ?
“La règle du 1% ou principe 90-9-1 reflète le fait que la participation active des membres d'une communauté en ligne est extrêmement faible. Ainsi, sur Internet, moins de 1 % de la population contribue de façon active, 9 % participe occasionnellement et 90 % sont des consommateurs passifs, qui ne contribuent jamais.”
“L'hypothèse du 90-9-1 aboutit au choix suivant : soit intégrer la minorité émergente au pouvoir, soit faire dégénérer la société.”
Alors comme ça, on veut faire dégénérer la société ?
CONCLUSION
“T’est bien gentil Romain mais si tes posts sont nuls, pourquoi j’aurais envie d’y mettre un 👍 ? Et si on met des 👍 à tout va, ça n’aura plus aucune valeur de mettre des 👍 non ? Et l’empreinte numérique, tu y penses ?”
Que de bonnes questions auxquelles je ne peux pas répondre à votre place.
Mais maintenant, quand vous verrez une copine ou un copain faire un post sur les réseaux, peut-être que vous verrez les choses un peu différemment.
Encore une fois, on parle d’un sujet qui n’est pas vraiment crucial vu le contexte actuel mais… Vu que l’on parle travail et entreprenariat dans cette newsletter, j’avais envie de vous partager tout ça. Et recueillir vos avis sur la question.
Alors ?
Inspirations
3 excellentes ressources pour approfondir le sujet :
cette excellente interview dans laquelle Ruben Taïeb (qui a créé une boîte qui accompagne les entreprises sur LinkedIn) explique à peu près TOUT ce qu’il faut savoir quand on s’intéresse au business sur LinkedIn (ses côtés positifs mais aussi ses travers)
le mode d’emploi du Blog du Modérateur pour avoir un fil d’actualité de qualité sur LinkedIn (ça peut passer par muter mes publications hein)
Ancien analyste financier passé par l’EDHEC et l’ESCP, Simon Escoubé a créé en 2012 LSTP, son cabinet de gestion de patrimoine. Au-delà de sa passion pour les courbes qui descendent et qui montent (surtout pour celles qui montent d’ailleurs), il adore jouer au foot, lire des BD et écrire des billets (il préfère lire des BD quand même). Je lui ai proposé de venir faire ici tous les mois un petit billet sur un thème relatif à la finance (manière que vous puissiez frimer à la machine à café).
Grève générale
Ce mois-ci, pas de “Money Time”.
Simon, déjà invité de l’interview du mois, avait peur que vous fassiez une overdose.
Retour de la rubrique le mois prochain.
Enfin, j’espère…
RADAR, c’est une application que j’aimerais finaliser en 2021. Elle aura vocation à centraliser des contenus informatifs inspirants sur des sujets de société. En attendant de la lancer, je vous partagerai ici tous les mois une sélection de 5 articles qui m’ont plus dans le mois précédent.
🌐 Société |👀 👀 👀| “Il ne faut jamais débattre avec l’extrême-droite” (Medium) - LA claque du mois (et de ce début d’année)- derrière ce titre volontairement provoc’, un long billet (entre 20 et 30 minutes de lecture) plein de bon sens (et de punchlines)
👩🔧 Travail |👀 👀 👀|“Bulle du bonheur au travail : attention danger !” (Usbek & Rica) - billet très intéressant qui devrait inspirer la prochaine carte blanche
🚜 Agriculture | 👀| “Contrôle numérique : comment les Big Tech se tournent vers l'alimentation et l'agriculture (et ce que cela signifie)” (GRAIN)
💸Finance |👀 👀| “Qu’est-ce que les NFT, ces jetons qui révolutionnent l’art et le jeu vidéo ?” (Frandroid) - avec, en bonus, l’excellente interview sur le sujet des membres du collectif OBVIOUS qui créé de l’art avec des algorithmes
🕯️Energie |👀👀| “Tesla construit une énorme batterie secrète au Texas... et ce n'est pas un hasard” (01Net)
Uber m’a tuer. (partie 1)
Nouvel épisode de "Start-up Nation", une série de billets dans laquelle mon méchant "moi" s'amuse à dire du mal du monde des start-up sans prendre de gants.
Je passe pas mal de temps sur LinkedIn et, vu que l’on a le réseau que l’on mérite, je tombe souvent sur des posts du type “La start-up X annonce qu’elle vient de lever Y M€.”
Souvent, évidemment, je ne connais pas la start-up en question et souvent, j’ai très peur de savoir en quoi consiste son activité.
Le mois dernier, je taquinais gentiment lemlist.
Ce mois-ci, j’aurais pu vous parler de Stockly ou de Velco qui ont toutes les deux levé 5 millions d’euros pour respectivement “permettre aux e-commerçants de continuer de vendre leurs produits même en rupture de stock” (🥳) ou “permettre de connecter les vélos” (😇).
Je vais plutôt vous parler de Vesta.
Comment ai-je entendu parler de Vesta ?
Là aussi, c’est sur LinkedIn, où j’ai vu passer un de ces fameux posts avec plein de smileys :
🎯 Un vrai problème résolu ? Carrément ?
Evidemment, j’ai voulu en savoir plus :
Et je n’ai pas été déçu :
iBuying, IPO, round de seed, (undisclosed), top-tier, VC, business angels.
On a un BINGO je crois (on note quand même un petit effort sur le “elle change radicalement la manière” qui nous a évité le fameux “disrupte”).
Le moment exact où j’ai dégoupillé, c’est sur le “au lieu de passer par des agents et galérer à vendre sa maison” (pour de vrai, c’est une des seules phrases que je comprends vraiment donc j’aurais peut-être pu m’énerver avant).
Putain de bordel de merde.
A la base, on parlait pas d’un vrai problème résolu ?
On n’arrête pas le progrès
Le monde est en train de se faire uberiser sous nos yeux et on attend de voir si c’est pas ça qui sauvera la planète.
Alors, la réponse, c’est “non”.
Et non seulement ça ne ne sauvera pas la planète, mais en plus ça va nous rendre encore plus cons. Et incapables. Et exigeants. Et fainéants. Donc oui, encore plus cons.
Aujourd’hui, tout se délègue, tout s’automatise, tout se déshumanise.
Est-ce qu’on a réellement besoin d’ubériser les agents immobiliers ? Et qu’est-ce qu’on va faire d’eux une fois qu’on les aura remplacer par une plateforme d’iBuying ?
La suite au prochain épisode…
Tous les mois, je vous partage 5 coups de coups de cœur. Ca s’appelle “High 5” :
🎧 Podcast | Ce mois-ci, j’ai beaucoup aimé cet interview des Picard Brothers, duo de musiciens picards assez méconnu du grand public malgré le fait qu’ils aient produit des chansons pour Beyoncé, Madonna, Major Lazer ou Mark Ronson.
📰 Newsletter | J’en avais parlé dans mon “High 5” de 2020 et je suis obligé d’en reparler ici. La newsletter “Théo Thursday” de Théo Maréchal est exactement ce que j’aurais aimé faire si Théo ne l’avait pas fait. On ne se connaît pas mais on ressemble beaucoup (je crois) et sa newsletter m’a beaucoup inspiré (sans elle, je ne me serais d’ailleurs sûrement jamais lancé). Pour vous donner une idée, voilà un numéro que j’ai beaucoup aimé.
🎵 Musique | Je n’ai découvert Cautious Clay que très récemment, et ça été le “crush” immédiat. Les 2 premiers extraits de son EP sont canons. Voilà le lien vers ledit EP :
🎨 Art | Je vous en parlais un peu plus tôt dans RADAR. J’ai découvert le collectif français OBVIOUS il y a quelques semaines et j’aime beaucoup les paysages fictifs qu’ils créent… grâce à des algorithmes. Cela questionne évidemment l’art mais c’est plutôt très très beau. Plus d'infos sur leur travail sur leur site web.
🔊 Pub | “Affirmer ses valeurs. Aujourd’hui pour demain.” Avec sa nouvelle campagne, Zalando fait (encore) mouche (sur moi en tout cas). Je voulais déjà vous parler de "leur précédente campagne qui avait croisé ma route (littéralement) en début d’année. Je vous laisse découvrir les 2 spots (deux types de spots dont j’aimerais accoucher) :
Voilà. C’est tout pour ce mois-ci.
Pour l’instant, c’est encore beaucoup “moi, moi, moi” mais j’aimerais beaucoup inviter d’autres personnes ici pour écrire, dessiner ou autre. L’invitation est lancée !
On se revoit le mois prochain si le cœur vous en dit. Si vous voulez vous abonner, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez partagez ce numéro, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez qu’on travaille ensemble parce que vous trouvez que j’ai plein de bonnes idées (mon book est dispo là), voilà mon mail : monsieur.zaide@gmail.com.
QUI SUIS-JE ?
Romain. 36 ans. Marié et papa d’une petite fille de 3 ans.
Aveyronnais d’origine et Toulousain d’adoption.
Footballeur vétéran et musicien électronique.
Professionnellement, je passe 60% de mon temps à gagner de l’argent grâce à mon job de chargé de comm’ chez DRB et 40% à essayer d’en gagner grâce à mon job de freelance avec La Boîte à Zaide.
SI JE DEVAIS EXPLIQUER MON BOULOT À MA MÈRE
Touche-à-tout, j'aime donner des idées, jouer avec les images et jongler avec les mots. Curieux, créatif et autodidacte, j'accompagne depuis 2 ans différents acteurs dans la valorisation de leurs projets, de leurs produits ou de leurs entreprises pour qu’ils en soient encore plus fiers.
Titulaire d’un Master de la Toulouse Business School et d’une certification d’études politiques à Sciences Po Toulouse, je propose mes services dans divers domaines de la communication :
- Conseil en communication et direction artistique
- Réalisation de vidéos, conception de visuels et rédaction de contenus
- Création d'applications pour smartphones et sites web mobile
- Accompagnement sur les réseaux sociaux et les outils de comm’ numériques
- Veille informationnelle et curation
- Production de supports sonores et musicaux
- Mise en relation aves artistes ou des professionnels de la comm’
POURQUOI BOSSER AVEC MOI ?
Parce que…
- je suis sympa (c'est con, mais ça compte quand on bosse avec des gens)
- je suis curieux de tout et surtout des autres
- je connais bien le monde de l'entreprise (8 ans d'audit, ça aide à comprendre pas mal de choses sur le fonctionnement d'une boîte)
- je passe beaucoup de temps à regarder lire, regarder, écouter le monde qui m'entoure pour m'en inspirer et vous proposer LA bonne idée
- je peux aussi vous mettre en relation avec des professionnels des métiers de la communication et de l'art dans toutes ses formes, grâce à mes différentes expériences culturelles et artistiques.