S01E06 - Mieux vaut tard que jamais
Ce mois-ci : on va parler de métiers que je ne ferai jamais, de zéro clic, de mes amis startuppers et... de notre belle planète.
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“Mieux vaut tard que jamais.”
Bonjour à toutes et à tous !
Oui…
Plus l’année avance et plus la date de la finalisation de la newsletter recule.
Et plus l’année avance et plus l’heure d’envoi est tardive.
A ce rythme-là, le numéro de décembre 2021 sortir en mars 2022.
A 4h33 du matin.
Vous l’aurez compris, je travaille sur cette newsletter tard le soir, quand tout le monde est au lit. Et quand tout le reste du taf est fait.
Et en ce moment, j’ai beaucoup de taf.
Ce qui est une super nouvelle.
Mais du coup, les side projects ne sont plus prioritaires.
Et puis, on va pas se mentir, mes vieux démons d’étudiant repointent vite le bout de leur nez (cf. ce dessin sur la procrastination).
Heureusement, les messages que je reçois m’encouragent à chaque fois à remettre le couvert. Même ce genre de message : “J'aime bien tes posts en général quand je les vois passer […] et ta liberté d'esprit.”
Traduction : “parfois, tu écris des trucs vraiment nuls et impertinents… mais je t’aime bien quand même.”
Quand c’est signé par l’ex-DRH d’un grand groupe français, ça fait bizarre (la bonne nouvelle, c’est qu’elle participera peut-être un jour à '“Un Zoom avec Zaide”).
Allez hop, on va classer ça dans le tiroir des messages presque gentils avec le “Romain est très souvent pertinent” de Simon.
Par ici le programme
Au sommaire ce mois-ci :
🔊 quelques news fraîches
✒️ une nouvelle carte blanche sur des métiers que je ne ferai jamais
💸 un nouveau billet de Simon sur un sujet financier… ou pas
✏️ un petit “dessin” sur ma requête Google préférée
🔭 5 articles que j’ai adorés en juin
🚀 des news de la Start-up Nation
❤️ les coups de cœur du mois
Encore une fois, beaucoup de curation dans ce numéro avec une bonne vingtaine d’articles à lire (en plus de la news 🙃).
LSTP
Il y a quelque temps, Simon Escoubé m’a contacté pour savoir si je serais en mesure de travailler sur un site web pour LSTP. Je me suis replongé dans WordPress (qui est un outil de no-code fantastique pour créer des sites web) et… voilà le résultat.
Merci à lui pour sa confiance, et sa patience 😉
RADAR
Je vous en parle depuis le mois de janvier et ça y’est, la V1 de l’app’ de RADAR est là : http://bit.ly/RADAR-app-Glide.
Vous pourrez y retrouver le manifeste et surtout un onglet “revue de presse” avec toutes les “inspirations” détectées depuis le début de l’année.
TEXTILE
“J'lui ai dit qu'j'suis dans le textile
Elle me regarde de haut en bas / Elle me dit "Arrête de me prendre pour une imbécile"(Booba)
Cela faisait des semaines que nous y pensions et ça y’est, on lance la confection de vêtements pour enfants et bébés faits main avec Clémence Larroque. 3 capsules sont prévues en éditions limitées (commande du tissu selon demandes) avec les 3 tissus bio ci-après ("Kitsune", "Rainbow" et "Blue Banana") sur 3 modèles (t-shirts, robes et bloomers). Hâte de voir le résultat !
CROSSED FINGERS 🤞
Le mois de juin a aussi marqué la finalisation de 5 pilotes pour un beau projet mené avec Paul-Adrien Frattini. Beaucoup de travail d’écriture et de réalisation (surtout pour Paul d’ailleurs 😅 😅 😅 ) pour une idée qu’on espère voir se concrétiser. C’est parti chez l’éditeur… on attend une réponse (entre 2 et 6 mois de délai)… 🤞🤞🤞
Tous les mois, j’essaie de faire un petit “dessin” sur un sujet relatif au travail.
Ce mois-ci, ce n’est pas vraiment sur le travail, bien que ça ait un rapport avec la productivité ou, en l’occurrence, la non productivité.
Car je vais vous partager la recherche Google que je fais le plus souvent :
Ou comment, plutôt que d’apprendre le raccourci pour faire un “É”, je préfère taper “é majuscule” dans Google pour faire un bon vieux copier-coller de la page de résultat vers Photoshop.
Conclusion : c’est à cause de moi que Google est accusé de faire de “zéro clic”.
Et oui, j’ai honte d’utiliser Google mais franchement, on s’est fait lobotomiser depuis notre plus jeune enfance (désolé pour mes lectrices et lecteurs de plus de 40 ans) et je suis addict à Google. D’autant qu’à chaque fois que j’utilise Qwant, c’est la même rengaine :
1) Je fais ma recherche.
2) Je trouve pas ce que je cherche.
3) Je tape “Google” dans la barre de recherche de Qwant.
4) Je m’enfuis sur Google.
“Un Zoom avec Zaide”, c’est un échange qui explore le changement tout en respectant les gestes barrière. Chaque épisode est l’occasion d’échanger avec des personnes qui ont quitté leur job pour changer de voie, ou créer la leur. Mon objectif : rencontrer des gens comme vous et moi qui ont fait le grand saut, celui du changement, et parfois de l’entreprenariat. Quête de sens ? Désir d’indépendance ? Besoin de défi(s) ? J’aimerais explorer avec mes invités les raisons qui les ont poussés à faire ces choix, et qu’ils me racontent LE jour où ils ont eu le déclic.
Bon. Ce mois-ci, pas d'interview (snif). Mon invité, qui est animateur radio et musicien, a eu lui aussi une fin d’année ultra chargée et on n’a pas pu enregistrer l’épisode à temps. Mais ça devrait être bon (et passionnant) le mois prochain !
Pour celles et ceux qui nous rejoignent ce mois, je vous invite à aller jeter un œil aux entretiens précédents :
Episode #1 - Laure Celotto - “De KPMG à la Confédération Paysanne”
Episode #2 - Stéphanie Ferradou - “Maman est en haut qui fait des gâteaux”
Episode #3 - Simon Escoubé - “Conseiller financier du monde d’après”
Episode #4 - Magali Austruy-Barras - “Coach RH au service de la performance collective”
Hors série- #1 - Adrien Abadie - “L’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap”
Pourquoi j’ai arrêté de ME PLAINDRE au sujet de mon travail
Un des sujets qui guide mon cheminement depuis le début de ma vie professionnelle, c’est la quête de sens. J’ai déjà abordé ce sujet dans certaines cartes blanches. Il me semble que nous sommes quelques-uns dans ce cas-là. Enfin… quelques-uns… parmi une minorité qui a la chance de se poser ce genre de question existentielle.
La révolte des premiers de la classe
Il y a quelques années, mon épouse a acheté un livre de Jean-Laurent Cassely : “La révolte des premiers de la classe - Métiers à la con, quête de sens et reconversions urbaines”.
Tout un programme.
Ça a été à la fois le meilleur et le pire investissement de sa vie (à égalité avec moi).
Le meilleur, parce que ça lui a permis d’avoir un (énième) déclic (je parle du livre là hein).
Le pire, parce qu’elle savait déjà tout ce qu’il y avait écrit dans le livre et qu’au bout de 13 pages, ça ne servait à rien d’aller plus loin.
En fait, la lecture du quatrième de couverture aurait suffi :
“Vous vous ennuyez au travail malgré de bonnes études ? Vous vous sentez inutile ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul. Ceux qu'on appelle encore les « cadres et professions intellectuelles supérieures » n'encadrent plus personne, d'ailleurs ils n'utilisent plus vraiment leur cerveau et sont menacés par le déclassement social. Chez ces anciens premiers de la classe, les défections pleuvent et la révolte gronde. Vous ne les trouverez cependant pas dans la rue à scander des slogans rageurs, mais à la tête de commerces des grands centres urbains : boulangers, restaurateurs, pâtissiers, fromagers, bistrotiers ou brasseurs, derrière leur comptoir et les deux mains dans le concret.”
Bullshit jobs, really ?
Ce livre faisait écho au concept de bullshit jobs théorisé par David Graeber en 2013 : des emplois vides de sens voire nuisibles pour ceux qui les pratiquent. D'après Graeber, ce genre d'emplois où les personnes se contentent de brasser de l'air représenteraient entre 30% et 60% de la main-d'œuvre (entre 30 et 60 - ce n’est pas une fourchette mais un râteau, mais c’est pas rien).
Cette théorie, qui a eu son petit (sic) succès parmi la génération Y, n’avait jamais été vraiment questionnée jusqu’à ce que 3 universitaires se penchent dessus très récemment.
Verdict :
« Dans son livre, David Graeber s'est largement appuyé sur des enquêtes auprès des travailleurs britanniques et néerlandais, où l'on demandait aux participants si leur travail apportait une contribution significative au monde. Dans ces conditions, il n'est pas surprenant que 37% à 40% aient répondu que ce n'était pas leur cas ».
Un monde qui s’écroule.
Combien de consultants reconvertis en fromagers ou de financiers en boulangers à cause de David Graeber ? Tout ça sur la base de chiffres fallacieux ?
Les petites mains
Je travaille, depuis quelques semaines, sur la réalisation de vidéos pour suivre la construction des nouveaux locaux de DRB.
Je vais donc régulièrement sur les lieux pour filmer l’avancement du chantier et je croise les ouvriers qui y travaillent.
Et à chaque fois, je prends une leçon d’humilité.
A chaque fois, je me dis que je ne pourrais pas faire ce qu’ils font.
Le port de charges, le bruit, la répétition des tâches, le rythme de travail, les vibrations, les conditions météorologiques, les postures…
Je ne pourrais pas faire ce qu’ils font.
Que soit le carreleur qui passe sa journée à genoux, l’ouvrier chargé de faire l’enrobé sous (au moins) 40 degrés ou le terrassier qui se tape la pilonneuse pendant des heures…
Je ne pourrais pas faire ce qu’ils font.
(Et pourtant, si je n’avais pas le choix…)
Pour finir
Il y a quelques semaines, en me baladant sur Twitter, un tweet est remonté dans ma TL d’islamo-gauchiste. Le voici :
CONCLUSION
Quand j’ai vu ce tweet, j’ai immédiatement pensé à notre projet “Les petites mains” avec Célestin, en me disant que tous ces métiers auxquels on avait pensé pour nos vidéos était dans la partie basse du graphique.
Des métiers majoritairement manuels.
Peu valorisés.
Qui engendrent une sur-mortalité.
Et qui, cerise sur le gâteau, sont souvent mal payés.
Les petites mains, les invisibles, les indispensables. Ceux qui ne peuvent pas faire de télétravail. Et qui donnent envie d’arrêter de se plaindre. Pour toujours.
Inspirations
3 ressources pour approfondir le sujet :
un reportage sur le rôle des petites mains pendant le confinement
une émission sur les bullshit jobs
la série documentaire “Le Temps des ouvriers” sur Arte
Après la première salve en mars, voilà le retour de mes fonds d’écran abstraits avec le volume 2 de la série #Wallpapers. Disponible ici, dans la partie “Rubrique Cadeaux”, ou dans les story “à la une” de mon compte Instagram.
Voilà la sélection RADAR de juin avec mon top 5 du mois. Ce mois-ci, une sélection un peu particulière car beaucoup d’inspirations qui sont remontées dans mon radar tournaient autour d’un même sujet (et j’ai même pas inclus d’article sur le pré-rapport du GIEC…).
🌍 Environnement |👀 👀 👀| “Le cri d’alarme de l’hydrologue Emma Haziza” (Nourritures Terrestres). Repéré grâce à l’excellente newsletter de Clément Jouanneau, cet extrait (entre 49’42’’ et 1h17’) de la conférence par Emma Haziza est à écouter et à partager.
🍽️ Alimentation |👀 👀 👀| “A quoi ressemblera l’industrie agroalimentaire dans 30 ans ?” (ANIA et le FoodTechLab) - ce webinar d’une heure explore l’alimentation de demain. Franchement passionnant et plutôt indispensable. Le sujet de l’avenir de l’alimentation, ou plutôt de la nutrition, est source de nombreux débats à la maison. Même si je préfèrerais manger de bons légumes jusqu’à mes vieux jours, je suis convaincu qu’il va falloir débloquer quelques “nœuds” et songer sérieusement à réfléchir différemment… (petit bonus : l’interview du fondateur de “Les Nouveaux Fermiers”, fabricant de viande végétale)
🌍 Environnement |👀 👀 | “Refroidir artificiellement le climat : en route vers la géo-ingénierie solaire ?” (La Relève et la Peste)
🚜 Agriculture |👀 👀| “Demain, des fermes robotisées dans chaque ville ?” (Clubic)
👩🔧 Travail |👀 👀| “Karoshi » – Du Japon au reste du monde, les ravages du surmenage au travail” (Usbek & Rica)
🎁 BONUS (pour parler un peu d’autre chose quand même)
💰 Economie |👀 👀| “La triste fin de Jack Ma Inc.” (Forbes)
🕸️ Internet |👀 👀| “Bye bye l'économie de l’attention : pour profiter du web, il va falloir payer maintenant” (L’ADN)
Pas si con le type.
Le monde des start-up m’inspire à peu près autant d’admiration que de circonspection. Je m’attache malgré tout à suivre ce qui s’y passe pour y identifier les bonnes pratiques, dans l’objectif, pourquoi pas, de les transposer dans le monde des TPE et PME.
Ce mois-ci, pas de cible en particulier. Mais une petite revue de presse avec plein d’articles qui vont dans mon sens. Tiens ! Prends ça la partialité !
Pas si con le type.
J’ai parfois l’impression que mes analyses à l’emporte-pièce manquent vraiment (trop) de recul (et c’est pas Simon qui me contredira !)… mais ce mois-ci, je suis tombé sur cet article repéré par Korii dans le News York Times. Quelques passages de ce bien nommé “Aux États-Unis, le mirage de l'ubérisation commence à se dissiper” :
“Pendant des années, le prix d'une course Uber était imbattable pour trois raisons : l'entreprise a longtemps contourné le droit du travail et ne payait presque pas d'impôts sur les bénéfices. Ses investisseurs subventionnaient de fait une partie de l'addition.”
“Le voilà, le secret un peu gênant de la galaxie start-up: malgré son obstination à exploiter un nouveau prolétariat, à détruire les acquis sociaux et à échapper à l' impôt, elle fonctionne à perte –6,8 milliards de dollars en 2020 (5,6 milliards d'euros) chez Uber.”
Point d’orgue, cette partie :
“Comprenons-nous bien : économiquement, rla start-up est bel et bien un mirage. La stratégie d'Airbnb, Lime et les autres est simple : convaincre un investisseur aux poches pleines, casser les prix, établir rapidement une position dominante sur le marché puis, à terme, devenir rentable ou vendre la start-up au plus haut de sa valeur marchande – le «blitzscaling».”
Je suis finalement peut-être pas si méchant (et con).
Pas si con le type (bis).
Dans mes lectures du mois, ce dossier concocté par Les Echos (vous avez vu, je suis pas sectaire hein !) sur l’histoire de la French Tech, racontée par les ministres qui se sont succédés au poste de Secrétaire d’Etat au Numérique depuis sa création.
Evidemment, vu que je suis coquin, je vais en extraire un passage qui corrobore ma pensée mais, dans l’ensemble, c’est passionnant et ça donnerait presque envie d’en faire partie.
“Désormais, la French Tech entre dans l'ère de la maturité. « Elle sort de l'adolescence, ce qui signifie avoir des droits mais aussi des responsabilités », souligne Axelle Lemaire. Aujourd'hui, on pardonne moins d'erreurs aux start-up, et la tech n'est pas exempte de critiques : données personnelles, empreinte numérique, ubérisation des travailleurs précaires, diversité et, plus récemment, la question du management . « Que des gens se revendiquent start-up nation et que ça agace l'opinion, surtout dans une période où la gestion de la crise sanitaire est questionnée, je comprends. Il y a un problème d'écart entre un discours techno béat et un sentiment de déclassement partagé par l'ensemble de la population aujourd'hui », estime Fleur Pellerin.”
Pas si con le type (ter).
Dans la 2e partie de “Uber m’a tuer.”, je vous parlais de mes craintes face à l’automatisation et Amazon (#BoycottAmazon).
Et apparemment, je ne suis pas le seul puisque “80% des Français craignent de voir leur emploi remplacé par un robot”.
Et c’est pas Aurélie Jean qui va nous rassurer : “La confiance entre une machine et un humain n’existe pas !”. Ca, c’est le titre de son papier et franchement, y’a des phrases qui veulent tellement rien dire qu’on se demande si ça serait pas mieux qu'un robot nous remplace : “La confiance comme le courage et la résilience sont des valeurs bien humaines. A nous de les enrichir et d’en tirer tous les avantages… dans le pays des algorithmes.”
Et sinon, ce papier INDISPENSABLE sur les impacts d’Amazon sur l’économie et la société américaine. Je suis obligé de le redire : #BoycottAmazon
Game over ?
Dans l’édition du 22 juin de excellente newsletter “15 marches” (je vous en parlais dans mon dernier “High 5”), il était question de… “la fin du mode de vie des Millenials. […]”. Ou, pour être plus précis, d’un changement de paradigme dans la stratégie des start-up qui bénéficiaient jusqu’ici d’un mode de vie largement subventionné par les venture capitalists.
Sauf que le COVID est passé par là… finis les promos et autres essais gratuits pour lancer leurs “apps”. La pandémie a rebattu les cartes et les start ups doivent revoir leurs les business models. Si le sujet vous intéresse, il faut vraiment lire ce billet. Je vous remets le lien ici.
Demain, c’est maintenant.
Les colonies, c’est tellement has been…
Voyez plus loin. Plus haut. Plus fort.
Grâce à Moonkeys, la société qui forme les enfants au monde de la start-up, à partir de 12 ans, votre progéniture aura le bon mindset pour affronter, que dis-je, construire le monde d’après.
Pendant leurs vacances, ou même en activité extrascolaire dès la rentrée, offrez leur la chance d’être en avance sur tous les autres en les aidant au mieux à préparer leur première levée de fonds.
C’est maintenant. Ou jamais.
Ancien analyste financier passé par l’EDHEC et l’ESCP, Simon Escoubé a créé en 2012 LSTP, son cabinet de gestion de patrimoine. Au-delà de sa passion pour les courbes qui descendent et qui montent (surtout pour celles qui montent d’ailleurs), il adore jouer au foot, lire des BD et écrire des billets (il préfère lire des BD quand même). Je lui ai proposé de venir faire ici tous les mois un petit billet sur un thème relatif à la finance (manière que vous puissiez frimer à la machine à café).
Désolé mais vous ne pourrez pas trop frimer ce mois-ci. Les planches à billets tournent à plein régime dans le monde entier mais celle de Simon est en panne. En attendant son retour, vous pouvez aller jeter un œil aux précédents articles sur son blog.
Tous les mois, je vous partage 5 coups de coups de cœur. Ca s’appelle “High 5” :
🎧 Podcast | Alors, contrairement à ce que mes sélections laissent penser, le moral est plutôt bon par ici. Mais parfois, il est nécessaire de se faire un peu de mal (enfin, je crois). Je vous propose donc de jeter une oreille à l’interview de Lucie Chèze par Lola Cros pour le podcast “Finta !”. Membre de la mouvance collapsologue, Lucie y explique le cheminement qui l’a amenée à acheter une parcelle agricole non loin de Decazeville.
📺 Talk | Pas hyper fun mais ultra nécessaire également, je vous glisse ce “TedX” de Stéphane Linou sur la sécurité alimentaire. Il date de mars 2020 (donc avant la crise du COVID), et il aborde un enjeu qui me paraît un poil sous-estimé, malgré le gros travail de Stéphane Linou depuis des années…
🔊 Pub | Une pub qui a fait mouche au premier regard (je suis comme ça moi, je suis un grand romantique). Celle d’Arte qui signe une campagne maligne, à l’image des contenus qu’elle propose. J’adore.
🎵 Musique | Ce mois-ci, je vous propose de vous pencher sur Sufjan Stevens. Chanteur, compositeur et multi-instrumentiste, le chanteur originaire de Détroit a déjà une discographie solide, entre folk cosmique et pop minimaliste. Je ne l’ai découvert que récemment, avec son dernier album qui n’est pourtant pas le plus accessible. J’ai pourtant été touché à la première écoute de certains morceaux, dont “My Rajneesh”. Je vous propose un best-of, concocté pour Mooderator.
Et je vous glisse aussi ce morceau des Chemical Brothers qui me plait beaucoup.
👍 Coup de pouce | Le collectif Antidotes, porté par Marine Mugnier et Delphine Tayac, lance la newsletter BIEN URBAINS, “La première newsletter d'information constructive pour changer de regard sur nos villes”. Marine et Delphine sont spécialisées dans le journalisme de solutions, un journalisme qui “enquête sur des réponses crédibles apportées à des problèmes de société.” Si vous voulez vous y abonner, c’est par ici !
😄 LOL | Une fois n’est pas coutume, on finit avec un peu de légèreté avec, ce mois-ci, le compte Instagram de Tw1tterPicasso. Coupable de dizaines de fan arts aussi nuls les uns que les autres, il s’est fait connaître en dessinant les plus grandes stars du rap… à la manière d’un enfant.
Ca me fait souvent rire, et apparemment, ça a fait rire Will Smith également. La classe, jusqu’au bout.
Voilà. C’est tout pour ce mois-ci. Et c’est déjà pas mal.
On se revoit le mois prochain si le cœur vous en dit. Si vous voulez vous abonner, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez partagez ce numéro, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez qu’on travaille ensemble parce que vous trouvez que j’ai plein de bonnes idées (mon book est dispo là), voilà mon mail : monsieur.zaide@gmail.com.
QUI SUIS-JE ?
Romain. 36 ans. Marié et papa d’une petite fille de 3 ans.
Aveyronnais d’origine et Toulousain d’adoption.
Footballeur vétéran et musicien électronique.
Professionnellement, je passe 60% de mon temps à gagner de l’argent grâce à mon job de chargé de comm’ chez DRB et 40% à essayer d’en gagner grâce à mon job de freelance avec La Boîte à Zaide.
SI JE DEVAIS EXPLIQUER MON BOULOT À MA MÈRE
Touche-à-tout, j'aime donner des idées, jouer avec les images et jongler avec les mots. Curieux, créatif et autodidacte, j'accompagne depuis 2 ans différents acteurs dans la valorisation de leurs projets, de leurs produits ou de leurs entreprises pour qu’ils en soient encore plus fiers.
Titulaire d’un Master de la Toulouse Business School et d’une certification d’études politiques à Sciences Po Toulouse, je propose mes services dans divers domaines de la communication :
- Conseil en communication et direction artistique
- Réalisation de vidéos, conception de visuels et rédaction de contenus
- Création d'applications pour smartphones et sites web mobile
- Accompagnement sur les réseaux sociaux et les outils de comm’ numériques
- Veille informationnelle et curation
- Production de supports sonores et musicaux
- Mise en relation aves artistes ou des professionnels de la comm’
POURQUOI BOSSER AVEC MOI ?
Parce que…
- je suis sympa (c'est con, mais ça compte quand on bosse avec des gens)
- je suis curieux de tout et surtout des autres
- je connais bien le monde de l'entreprise (8 ans d'audit, ça aide à comprendre pas mal de choses sur le fonctionnement d'une boîte)
- je passe beaucoup de temps à regarder lire, regarder, écouter le monde qui m'entoure pour m'en inspirer et vous proposer LA bonne idée
- je peux aussi vous mettre en relation avec des professionnels des métiers de la communication et de l'art dans toutes ses formes, grâce à mes différentes expériences culturelles et artistiques.