S01E09 - A kind of magic.
Ce mois-ci : on va parler de magie, de vente(s), de la théorie des 10 000 heures, de phobie, de greenwashing et de plein d'autres choses.
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It's a kind of magic.
Le mois dernier, je vous parlais de fatigue.
Ce mois-ci, je vais vous parler de magie.
Mais pas n’importe quelle magie.
La vraie magie (-han).
Celle qui émane des usines (-han).
Celle du pays MERVEILLEUX d’Agnès Pannier Runacher qui s’est offert 5 minutes de stand-up au BIG 21 (organisé par BPI France).
Si vous ne savez pas de quoi je parle, je vous laisse découvrir ce petit one woman show avec, à partir de 6’10 dans la vidéo, une superbe montée lyrique (ou une redescente de quelque chose d’autre) qui n’a pas manqué de faire réagir :
Si cet extrait vidéo a provoqué un (petit) enthousiasme sur LinkedIn, il a aussi provoqué quelques découpages en règle partout ailleurs. Mes 2 préférés :
On rigole, on rigole mais le très sérieux site L’ADN ne dit pas l’inverse avec son article “Ce ne serait pas le bonheur qui rendrait les gens heureux”. Dans cet article, le site se penche sur la publication de chercheurs en psychologie américains qui se sont posés la question que je me pose tous les jours : qu’est-ce qui fait que la vie mérite d’être vécue ?
« Vivre une guerre ou une catastrophe naturelle ne donne pas forcément l'impression de vivre une vie particulièrement heureuse ou utile, mais vous pouvez toujours sortir de l'expérience enrichi psychologiquement. Vous pourrez aussi expérimenter des événements moins dramatiques mais néanmoins douloureux : infertilité, maladie chronique, chômage. (…) Vous pouvez ressentir de la souffrance tout en percevant de la valeur dans la façon dont votre expérience façonne votre compréhension de vous-même et du monde qui vous entoure ».
Comme quoi, c’est peut-être réellement magique le travail à la chaîne.
Par ici le programme
Au sommaire ce mois-ci :
🔊 quelques news fraîches
✒️ une nouvelle carte blanche sur… la difficulté de se vendre
🎁 le retour de la rubrique “Cadeaux”
✏️ un petit “dessin” sur ma phobie des mails
💸 un nouveau billet de Simon pour sa rubrique “Money Time”
🔭 la revue de presse du mois avec 5 inspirations détectées sur le mois
🚀 un nouvel épisode de la série “Start Up Nation” sur la GreenTech
❤️ les coups de cœur du mois
Un podcast pour tous
Nouvelle année (scolaire), nouveau projet.
Et un projet trop cool puisque nous participons, avec l’agence de développement culturel Bajo el Mar et le CIAS Cauvaldor, à la création d’un podcast avec des seniors en résidences autonomie.
Avec Thomas, Julien, Fabien et Pierre (2 de mes anciens acolytes d’MP), notre mission sera d’aller tendre un micro à des gens qui ont sûrement des milliers de choses à nous raconter.
Après plusieurs réunions à distance, le mois de septembre a marqué notre première réunion physique durant laquelle nous avons testé les grilles d’entretien et le matériel. J’en ai profité pour faire quelques images afin de documenter l’aventure (je m’occuperai des parties “graphisme”, “vidéo” et “web” sur le projet). On a vraiment hâte de commencer les enregistrements !
A suivre !
LES PETITES MAINS
L’épisode n°2 de notre série “Les Petites Mains” est dans la boîte !
Pour ce nouveau tournage, nous avons été à la rencontre de vendangeurs, quelque part dans le Gaillacois. Et nous avons tout un stock d’images.
Tellement bien que l’on imagine un nouveau format (plus long) pour les épisodes.
Et nous sommes curieux d’avoir votre avis. Quel format vous semble le plus adapté à votre consommation de vidéo ?
un épisode concentrée de 3 minutes (comme le 1er numéro avec Bruno)
un épisode plus riche de 15 minutes
Merci !
VUES DU CIEL
Durant cet été, j’ai eu la chanson de parcourir le Sud-Ouest de la France. J’en ai profité pour embarquer mon drone, filmer nos belles régions de “là-haut” et réaliser une trilogie de vidéos que je vous laisse découvrir, si le cœur vous en dit.
Paysages landais, entre forêts de pins et océan
Languedoc, entre vignobles, étang de Thau et Méditerranée
Lacs pyrénéens, quelque part dans les Pyrénées
Et vous, vous préférez laquelle ?
Tous les mois, j’essaie de faire un petit “dessin” sur un sujet relatif au travail.
Ce mois-ci, j’aborde un sujet qui m’obsède (littéralement) : le “Zero inbox”.
Un sujet qui me suit depuis longtemps et qui est, je crois, plutôt problématique pour la charge mentale de quelques uns d’entre nous.
Je vous conseille la lecture de cet article dans The Guardian* qui parle de cette course au "zéro mail” (c’est sa lecture qui m’a inspiré ce dessin). A priori, je ne suis le seul à lutter contre la présence de pastilles sur l’écran d’accueil de mon phone. Chez moi, c’est un peu maladif car avoir une pastille, c’est avoir quelque chose à faire. Ce fonctionnement m’a poussé à :
refuser de recevoir mes mails pros sur mon téléphone (je revois encore le voyant rouge de mon Blackberry clignoter - KPMG m’a tuer) - je ne suis pas docteur, aucune urgence vitale absolue dans mon taf (merci “La semaine de 4 heures”)
désactiver toutes les notifications push des applications installées sur mon phone - seules les activités liées à la vie perso sont notifiées (SMS, certains fils WhatsApp et messages sur répondeur).
Et vous, vous faites partie de quelle équipe ?
“Si j’ai une pastille, je peux pas fermer l’œil de la nuit…”
“Rien à carrer !”
* les articles en anglais sont facilement traduisibles grâce à Google Translate - l’option apparaît en haut à droite quand vous ouvrer l’article dans Chrome :
Pourquoi c’est si DUR de SE VENDRE (au bon prix)
Ce mois-ci, je vais me pencher sur quelque chose que j’ai découvert très récemment : la vente. Et en l’occurrence la vente de mes (bons et loyaux) services.
Retour en arrière
Septembre 2020. Après 4 années de bons et loyaux services, je quitte le service “Audit” de ma boîte pour m’engager à temps partiel sur un nouveau poste dédié à la communication (toujours dans la même boîte). Le temps partiel doit me permettre de développer mes activités annexes et, à (très) court terme, me permettre de générer un chiffre d’affaires couvrant la perte de revenus liée à la réduction de mon temps de travail.
Une nouvelle vie commence avec d’un côté, plus de temps disponible (vous avez vu, je n’ai pas dit “plus de temps libre”) ET de l’autre, une nouvelle pression : ramener du chiffre d’affaires.
De l’autre côté de la barrière
Me voilà donc dans une situation nouvelle : ce qui tombe à la fin du mois ne dépend de personne d’autre que moi. Pire, je peux travailler jour et nuit et/ou 7 jours sur 7, il est possible que je ne ramène rien à la fin du mois.
Et avec douze mois de recul, je peux le dire tout net :
“ça me fait la b***.”
Bien sûr, j’ai un “revenu de base” avec mon temps partiel mais, la situation professionnelle de mon épouse ayant également changé (elle se dirige vers une précarité financière plutôt certaine - oui, ça paye mal le maraîchage, même bio), je dois être en mesure de compenser tout ça très rapidement.
Et de me vendre.
Premier devis
Mon parcours professionnel étant aussi riche que sinueux, j’ai la chance d’avoir un petit réseau issu de différents secteurs.
Après quelques semaines de “prise de repères”, me voilà donc contacté pour un premier contrat d’accompagnement.
Hourra ! La machine peut se lancer.
Enfin, il faut d’abord que je propose un devis.
Et là, c’est le drame.
Au moment de calculer mon taux horaire et de proposer un prix global, je me retrouve face à un mur.
Ma vie entière qui défile sous mes yeux.
Si j’étais paresseux, je dirais que j’ai été confronté au syndrome de l’imposteur :
“Les personnes atteintes du syndrome de l'imposteur, appelé aussi syndrome de l'autodidacte, expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail et attribuent le succès de leurs entreprises à des éléments qui leur sont extérieurs (la chance, leurs relations, des circonstances particulières).”
Mais la vérité, c’est que j’ai été confronté à 2 problématiques :
puis-je gagner de l’argent en vendant quelque chose d’immatériel, abstrait et peut-être futile ?
combien puis-je vendre quelque chose d’immatériel, abstrait et peut-être futile ?
Gagner de l’argent
Bon, déjà, je crois que j’ai un problème avec l’argent.
En tout cas, c’est ce que je me dis quand je regarde une vidéo comme celle-ci :
Oussama Ammar, c’est un entrepreneur / business angel (si vous ne le connaissez pas, je vous laisse Googliser son nom, ça vous donnera une idée du personnage). Il aime l’argent (il le dit dans la vidéo). Et il en gagne beaucoup (il le dit dans cette vidéo).
A priori, il en gagne beaucoup parce qu’il a un talent, qu’il sait se vendre et qu’il aime ça (l’argent), donc.
Pour ma part, je me reconnais plutôt dans ce que dit Oussama Ammar quand il dit :
“Si fondamentalement, vous pensez que l’argent n’est pas important, les investisseurs le sentiront. Si fondamentalement, vous pensez que vous n’avez pas besoin d’argent pour être heureux, tout le monde le sentira. Si fondamentalement, ce qui est important pour vous c’est autre chose que l’argent, les gens vous le feront payer.”
Ce n’est pas que je n’aime pas l’argent. Mais j’ai du mal à accepter le fait d’en avoir besoin. Et donc d’en demander aux autres. Même pour quelque chose qui mérite salaire (et encore plus pour quelque chose “d’immatériel, abstrait et peut-être futile”).
La légende des bouts de nappe
J’ai découvert il y a quelques mois “la règle des 10 000 heures”. Selon cette règle, “il faut environ 10 000 heures de pratique pour maîtriser un domaine donné”.
Cette règle, bien que remise en cause à maintes reprises, m’a beaucoup parlé car elle fait écho à ce que je vends aujourd’hui : du savoir et des compétences issus de centaines d’heures de veille, de recherches, de tests et d’apprentissages.
Cette règle, Picasso l’avait théorisé il y a bien longtemps, d’après une anecdote (légende ?) que j’adore :
Alors que Pablo Picasso dessinait dans un parc, une femme le reconnut et l’aborda.
- “C’est vous, Picasso, le grand Picasso ! Oh, faites mon portrait, je vous en supplie !”
Picasso s’exécuta. Après l’avoir observée pendant un moment, il fit son portrait, d’un seul geste, en un coup de crayon. Et le tendit à la femme.
- “C’est parfait ! Vous avez réussi à capturer mon essence en un instant, en un geste. Merci. Combien vous dois-je ?”
Il demanda 5 000 dollars.
“Quoi ? 5 000 dollars ?! Comment pouvez-vous exiger autant, alors qu’il ne vous a fallu qu’une seule seconde pour faire ce dessin ?!”
Il répondit alors : “Non madame, cela m’a pris ma vie entière.”
Cette théorie peut aussi se résumer à ce visuel (pour mes lecteurs nuls en anglais, j’ai mis une traduction dessous).
Source : Visualize Value
Traduction
Facture :
Tourner un vis : 1 $
Savoir quel vis tourner : 9 999 $
= Total : 10 000 $
Pour finir
“Le bon prix, c’est le prix auquel vous croyez” (et le prix pour lequel un client est prêt à payer).
Quelque chose qui paraît futile à certains peut paraître indispensable à d’autres. Quelque chose qui paraît facile à certains peut paraître insurmontable à d’autres. Quelque chose qui paraît abstrait à certains peut paraître très concret à d’autres.
Si je réponds à un besoin indispensable, insurmontable et concret d’un client, pourquoi devrais-je m’en vouloir de gagner de l’argent en répondant à ce besoin ?
Je lisais récemment un post de Thibault Louis qui allait encore plus loin : “On ne paie pas un prestataire pour le temps passé ou pour son expertise. On le paie à la hauteur de la douleur que ça nous enlève.”
Je suis assez d’accord avec ça.
Du coup, si je peux vous enlever de la douleur (et que vous avez très très mal), contactez moi.
Inspirations
3 excellents articles pour approfondir le sujet :
un article sur le livre “Outliers” de Malcom Gladwell, qui examine les facteurs qui contribuent au succès (dont la fameuse théorie des 10 000 heures d’Anders Ericsson)
l’excellent billet “Sais-tu monétiser ce que tu sais ?” du non moins excellent "Nicolas Galita” qui explique pourquoi la théorie des 10 000 heures est fallacieuse (et pourquoi seulement 20 heures de travail peuvent déjà être une bonne base)
l’autre fameuse anecdote (légende ?) au sujet des bouts de nappe de Picasso (je suis retombé dessus en cherchant l’autre et franchement, elle fait sens)
Ancien analyste financier passé par l’EDHEC et l’ESCP, Simon Escoubé a créé en 2012 LSTP, son cabinet de gestion de patrimoine. Au-delà de sa passion pour les courbes qui descendent et qui montent (surtout pour celles qui montent d’ailleurs), il adore jouer au foot, lire des BD et écrire des billets (il préfère lire des BD quand même). Je lui ai proposé de venir faire ici tous les mois un petit billet sur un thème relatif à la finance (manière que vous puissiez frimer à la machine à café).
Après un 1er volet sur le sujet le mois dernier, voilà un nouveau billet sur l’investissement socialement responsable.
ISR #2
Voici la courbe de Dunning Kruger. Elle relie le niveau d’expertise au niveau de confiance par rapport à cette même expertise.
C’est marrant (non), mais le creux s’appelle « Valley of Despair » (la vallée du désespoir). C’est exactement là ou je me situe par rapport à l’investissement responsable. Oui le doute m’habite, et voici pourquoi.
- Comme je vous l’ai dit précédemment, certains de ces labels s’obtiennent sur des bases déclaratives, n’est-ce pas trop facile de se proclamer responsable, quelle confiance accorder au label qui sont aussi sélectifs que les physios d’une boite de nuit Ariegeois ? (déso pas déso)
- J’ai été l’auditeur d’un fonds ISR d’une grande banque d’affaires (qui fait bien les choses). Première participation : Total. Ca passe ? A l’époque oui car chez Total il y a un accord d’intéressement, un plan pour l’égalité salariale hommes/femmes etc. Si les boîtes appuient fort sur 2 des 3 lettres de l’ESG, ça passe alors il suffit de mettre un baby dans la machine à café, un Chief RSE Officer et c’est réglé.
- Je ne veux même pas dire (trop) du mal de Total. Ils font des efforts vers les énergies renouvelables. Les efforts, c’est suffisant ? Qu’est ce que j’en sais ? Certains fonds labellisés considèrent qu’une entreprise qui fait plus d’efforts que les autres mérite d’être encouragée, et donc qu’elle est éligible pour de l’investissement responsable. Est-ce que changer petit à petit, c’est admirable par rapport à ceux qui ne changent pas, ou est ce que n’est pas suffisant ? Noter maison brûle et nous mettons des seuils.
J’vous jure en vrai je suis plutôt optimiste, il va falloir attendre un mois ou me contacter autrement pour que je vous le prouve. Next step : le plateau de la consolidation. Stay tuned !
En juin, je vous partageais une première sélection de sites ou de logiciels tous gratuits que j’utilise sur mes différents projets, triés par type (design, vidéo, newsletter, communication, veille, community management, podcast, newsletter…).
J’ai mis à jour le listings avec d’autres outils que j’ai découverts ou que l’on m’a conseillés. J’en profite pour remercier les différents contributeurs (Lisa, Célestin, Martin et Simon).
A retrouver dans les rubriques “Cadeaux” et “Ressources” de mon site une “Boîte à outils”
One two tree. (Partie 2)
Le monde des start-up* m’inspire à peu près autant d’admiration que de circonspection. Je m’attache malgré tout à suivre ce qui s’y passe pour y identifier les bonnes pratiques, dans l’objectif, pourquoi pas, de les transposer dans le monde des TPE et PME.
Après Ecotree la semaine dernière, je vais me pencher sur une autre boîte qui veut changer le monde : Time for the planet.
TIME FOR THE PLANET
Quand on est sur LinkedIn, difficile de passer à côté de Time for the planet (TFTP pour aller plus vite), entre la très forte visibilité de ses fondateurs (très forts dans le “growth hacking”) et les fameux
Ca, c’est un message que vous avez sûrement du déjà voir passer dans votre fil. Un message type que TFTP demande à ses “associés” de poster au moment où ces derniers prennent des actions.
Des actions ? Oui, des actions.
Car TFTP est “une société à but non lucratif qui crée et finance des entreprises luttant à l’échelle mondiale contre le dérèglement climatique”.
Son objectif ? Lever 1 milliard d’euros (ouah !) - et créer 100 boîtes - pour “sauver le monde”. En gros.
Ses résultats, pour l’instant :
Quasiment 6 M€ de levés et près de 30 000 associés (dont Jean Jouzel, climatologue et ancien vice-président du GIEC).
Sachant que quand on investit dans TPTP, on ne touche pas de dividende financier mais un dividende climat, on peut dire que c’est BEAU.
Il y a quelques semaines, un premier projet d’investissement a été présenté aux actionnaires.
Je le sais parce que je suis tombé sur ce post lapidaire (je vous mets le chapeau ici) :
Aïe.
Ca s’annonce mal.
Les commentaires enfoncent le clou :
ou
ou
Il ne s’agit que de commentaires, forcément objectifs et partiaux.
Mais ils ont poussé TFTP à monter au créneau, en ré-expliquant notamment le parcours de l’argent quand on devient actionnaire. Où l’on apprend que 90% des fonds récoltés sont réinvestis. Et que les 10% restants servent à financer le fonctionnement de TPTP. 10% de 6 M€, ça fait 600 K€ en moins de 2 ans (un bon budget pour couvrir les frais juridiques et administratifs et les charges de personnel).
Je suis curieux de voir ce qui va ressortir de tout ça. La structure semble solide. Le projet est plus que louable. La communication est impeccable. Et les actionnaires veillent au grain.
Ca ne peut que marcher… Non ?
VITEUF
🤯 Panini. Gros gros gros buzz dans le monde des start-up fin septembre avec la levée record de 580 millions d’euros de Sorare. 580 millions, c’est beaucoup, surtout quand on sait que “Sorare est un jeu en ligne sur lequel on collectionne des cartes de joueurs de football, à la manière des Panini de notre enfance, mais dans une version numérique. L’authenticité de chacune est garantie par la blockchain Ethereum.” Pour ceux comme moi qui n’ont pas connu l’éclatement de la bulle Internet au début des année 2000, j’ai l’impression que notre heure approche.
🛵Et ils devinrent rentables. Dans les premiers numéros de cette série, je rappelais cette définition du mot “start-up” (tiré de cet article de Slate) : “Plutôt que de vanter ses résultats réels, comme le ferait une entreprise classique, une start-up met en avant son potentiel: une idée de produit ou la création ex nihilo d'un marché encore inexistant. Pour mettre ces idées en pratique, une start-up a besoin d'investissements importants, qui supposent un équilibre et des profits dans un avenir plus ou moins défini. La profitabilité peut mettre très longtemps à arriver – c'est pourquoi Uber n'a jamais gagné un centime.”
Et bien figurez-vous qu’elle devient caduque puisque, ça y est :
Pas sûr que ça dure mais… ça méritait quand même une mention.
🖖 Chiromancie 2.0. Enfin, je vous en parlais dans une édition précédente, le grand projet de “gagner de l’argent grâce à vos paumes de main” d’Amazon avance bien puisque la firme que j’adore détester a déployé sa technologie de numérisation de la paume en dehors de ses magasins Amazon. Premier test à “Red Rocks” (salle de concert en extérieur très connue aux US). Le futur se rapproche, et on n’est pas prêt.
Voilà la sélection RADAR de septembre avec mon top 5 du mois.
🕯️Energie |👀| “La Chine empêtrée dans des coupures d’électricité sans précédent” (France 24) 👉 https://bit.ly/CoupuresElecChine-France24
🌐 Société|👀 👀| “Roblox : le géant des métavers que personne n'a vu venir” (L’ADN) 👉 https://bit.ly/RobloxMetaverse-ADN
👩💻 Technologie |👀 👀| “Demain, des baskets « quatre dimensions » aux super-pouvoirs ?” (Usbek & Rica) 👉 https://bit.ly/Baskets4D-UB
🕸️ Internet |👀 👀 👀| “Erreur 404 - Et si la plus grande tempête solaire jamais enregistrée était à venir ?” (Tech Trash) 👉https://bit.ly/Erreur404-TechTrash
🚜 Agriculture |👀 👀 👀| “L'engrais vient à manquer, le prix de la nourriture va monter” (Korii) 👉 https://bit.ly/EngraisPenurie-Korii
Tous les mois, je vous partage 5 coups de coups de cœur. Ca s’appelle “High 5” :
🎧 Podcast | Ce mois-ci, pas un mais deux podcasts sur un thème à la mode mais très abstrait : les NFTs. Les 2 podcasts sont très complémentaires mais je vous conseille de commencer par le premier qui introduit bien le sujet 😉
Après ça, le sujet devrait être un peu moins obscur. Un peu.
📰 Newsletter | Ce mois-ci, une top newsletter avec celle de 15marches. 15marches, c’est une agence d’innovation. Toutes les semaines, son fondateur, Stéphane, envoie une pépite de newsletter dans laquelle il creuse un sujet business (ou pas). Vous allez peut-être penser que je dis ça à chaque fois mais c’est du très lourd. Un travail de recherche(s) et d’analyse incroyable. Pour vous le prouver, je vous glisse deux exemples pour vous donner envie de vous y abonner :
1) sur Netflix
2) sur Amazon
🎨 Art | Ce mois-ci, un peu de peinture avec le travail de Christian Ruckerbauer dont j’ai découvert le feed Instagram il y’a quelques mois. Rucksi peint des vagues en tout genre et c’est beau, coloré, texturé. On y plongerait.
🎵 Musique | Longtemps attendu, enfin arrivé, le dernier album de Kanye West m’a autant déçu qu’enthousiasmé. Du coup, j’en ai fait une version à moi qui sonne comme un blockbuster (12 morceaux gardés sur les 27). Kanye, si tu cherches un directeur artistique…
Et sinon, y’a cette TUERIE house (les amateurs de “french touch” apprécieront) que j’écoute en boucle en ce moment : “Best of me” par les Picard Brothers.
Attention, contrairement à ce que leur nom laisse penser, on est face à sûrement 2 des meilleurs producteurs français des 5 dernières années (ils ont produit pour Major Lazer, Beyonce, Dua Lipa, Miley Cyrus, Alicia Keys, Mark Ronson…).
🎁 | BONUS | 😄 LOL | Pour finir, je vous glisse le compte “Wikihowmuseum”, une pépite d’humour caustique et (plutôt) fin. Petite sélection :
… la carte blanche du mois dernier, 2 lectures complémentaires sur le travail hybride avec :
1) un billet de Stéphane de 15marches (oui, encore lui) :
2) un article de l’ADN sur la contingence de la frontière entre vie pro et vie perso
Voilà. C’est tout pour ce mois-ci. On se revoit le mois prochain si le cœur vous en dit. Si vous voulez vous abonner, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez partagez ce numéro, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous :
Et si vous voulez qu’on travaille ensemble parce que vous trouvez que j’ai plein de bonnes idées (mon book est dispo là), voilà mon mail : monsieur.zaide@gmail.com.
QUI SUIS-JE ?
Romain. 36ans1/2. Marié et papa d’une petite fille de 4 ans.
Aveyronnais d’origine et Toulousain d’adoption.
Footballeur vétéran et musicien électronique.
Professionnellement, je passe 60% de mon temps à gagner de l’argent grâce à mon job de chargé de comm’ chez DRB et 40% à essayer d’en gagner grâce à mon job de freelance avec La Boîte à Zaide.
SI JE DEVAIS EXPLIQUER MON BOULOT À MA MÈRE
Touche-à-tout, j'aime donner des idées, jouer avec les images et jongler avec les mots. Curieux, créatif et autodidacte, j'accompagne depuis 2 ans différents acteurs dans la valorisation de leurs projets, de leurs produits ou de leurs entreprises pour qu’ils en soient encore plus fiers.
Titulaire d’un Master de la Toulouse Business School et d’une certification d’études politiques à Sciences Po Toulouse, je propose mes services dans divers domaines de la communication :
- Conseil en communication et direction artistique
- Réalisation de vidéos, conception de visuels et rédaction de contenus
- Création d'applications pour smartphones et sites web mobile
- Accompagnement sur les réseaux sociaux et les outils de comm’ numériques
- Veille informationnelle et curation
- Production de supports sonores et musicaux
- Mise en relation aves artistes ou des professionnels de la comm’
POURQUOI BOSSER AVEC MOI ?
Parce que…
- je suis sympa (c'est con, mais ça compte quand on bosse avec des gens)
- je suis curieux de tout et surtout des autres
- je connais bien le monde de l'entreprise (8 ans d'audit, ça aide à comprendre pas mal de choses sur le fonctionnement d'une boîte)
- je passe beaucoup de temps à regarder lire, regarder, écouter le monde qui m'entoure pour m'en inspirer et vous proposer LA bonne idée
- je peux aussi vous mettre en relation avec des professionnels des métiers de la communication et de l'art dans toutes ses formes, grâce à mes différentes expériences culturelles et artistiques.